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Citations sur La saison des feux (100)

Mieux valait contrôler cette étincelle et la transmettre prudemment d'une génération à l'autre, comme une torche olympique. Ou, peut-être, l'entretenir attentivement comme une flamme éternelle : un rappel de la lumière et de la bonté qui jamais n'embraserait rien. Soigneusement contrôlée. Domestiquée. Heureuse en captivité. La clé, pensait-elle, était d'éviter toute conflagration.
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Des deux côtés de la rue, les maisons se ressemblaient toutes mais à l'intérieur il y avait des gens qui étaient peut-être heureux, ou qui se protégeaient, ou qui se préparaient à aller dans le monde, à la recherche de quelque chose de mieux. Tant de vies qu'elle ne connaîtrait jamais qui se déroulaient derrière ces portes closes.
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Pour elle, c'était simple: Bebe Chow avait été une mauvaise mère Linda McCullough en avait été une bonne. L'une avait suivi les règles, l'autre non. Mais le problème avec les règles, songea-t-il, c'était qu'elles supposaient une bonne et une mauvaise manière de faire les choses. Alors qu'en fait, la plupart du temps, il y avait simplement des manières différentes, dont aucune n'était totalement mauvaise ou totalement bonne, et il n'y avait rien pour vous indiquer de quel côté de la ligne de démarcation vous vous trouviez.
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Elle pensa soudain à ces moments au restaurant, après le coup de feu, quand tout était calme et que Bebe posait parfois les coudes sur le comptoir et semblait être ailleurs. Mia savait exactement à quoi elle pensait. Pour un parent, un enfant n'est pas une simple personne : c'est un endroit, une sorte de Narnia, un lieu vaste et éternel où coexistent le présent qu'on vit, le passé dont on se souvient et l'avenir qu'on espère. On le voit en le regardant, superposé à son visage : le bébé qu'il a été, l'enfant puis l'adulte qu'il deviendra, tout ça simultanément, comme une image en trois dimensions. C'est étourdissant. Et chaque fois qu'on le laisse, chaque fois que l'enfant échappe à notre vue, on craint de ne jamais pouvoir retrouver ce lieu.
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Souviens-toi, avait dit Mia, parfois, il faut tout brûler et recommencer. Après avoir brûlé, le sol est plus riche, et la végétation peut repousser. Les gens sont pareils. Ils repartent de zéro. Ils trouvent un moyen.
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- Tu te souviens de ce que je t’ai dit l’autre jour ? Demanda-t-elle. A propos des feux de prairie ? Du fait que parfois il faut tout brûler et recommencer ? (…)
- Eh bien…, poursuivit Mia Un long moment s’écoula. Elle ne savait pas comment lui dire au revoir. Ne l’oublie pas. Parfois il faut repartir de zéro.
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Au cours de ses années de vie itinérante, Mia s’était fixé une règle ; ne jamais s’attacher. Ni à un endroit, ni à un appartement, ni à quoi que ce soit. Ni à personne.
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- Moi, j’aimerais bien, déclara Pearl.
Tout le monde la dévisagea.
Quoi ? Demanda Lexie.
Être reporter. Enfin, être journaliste. On peut tout comprendre. On peut raconter aux gens, découvrir la vérité là-dessus. (…) On change le monde avec des mots. J’adorerais faire ça.
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Toute sa vie elle avait appris que la passion, comme le feu, était une chose dangereuse. Elle devenait facilement incontrôlable. Elle escaladait les murs et bondissait par-dessus les tranchées. Les étincelles sautaient comme des puces et se répandaient tout aussi rapidement ; une brise pouvait charrier les braises sur des kilomètres. Mieux valait contrôler cette étincelle et la transmettre prudemment d’une génération à l’autre, comme une torche olympique. Ou, peut-être, l’entretenir attentivement comme une flamme éternelle : un rappel de la lumière et de la bonté qui jamais n’embraserait rien. Soigneusement contrôlée. Domestiquée. Heureuse en captivité. La clé, pensait-elle, était d’éviter toute conflagration. P.183
Fait pour critique
« En 1968, à quinze ans, elle avait allumé la télévision et regardé le chaos enflammer le pays comme un feu de broussailles. Marthin Luther King Jr., puis Robert Kennedy. Des étudiants en révolte à Columbia. Des émeutes à Chicago, Memphis, Baltimore, Washington – partout, partout, les choses allaient à vau-l’eau. Et au fond d’elle, couvait une étincelle, une étincelle qui s’embraserait des années plus tard en Izzy. (…) Des images granuleuses, mais néanmoins terrifiantes : des épiceries en feu, de la fumée s’élevant de leur toit, des murs réduits à des poutres par les flammes. «
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On ne se remet jamais de ça, dire au-revoir à un enfant. Peu importe comment ça arrive. C’est la chair de votre chair.
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