Je crois que je suis passée loin, très loin de cette histoire. Charmée par cette couverture superbe, je ne sais pas si j'en attendais trop, si je n'ai pas compris la quatrième de couverture ou si je n'ai pas lu ce roman au bon moment. Toujours est-il que la couleur était fade.
L'histoire se passe à Venise. l'énigmatique. Si on enlève la houle de cette ville, on a l'impression de croiser des fantômes à chaque coin de rue. On peut lui faire vivre moult histoires les unes plus belles que les autres. Mais revenons à notre histoire. Ella est une jeune libraire et écrivain. Elle se rend chez sa tante dont elle vient de faire la connaissance afin d'écrire son prochain roman. Suite à une rencontre fortuite dans le train de l'ancien amant de sa tante, un brocanteur, Ella va découvrir un tableau dans sa boutique. Ce tableau représente Augusta Franzi, riche héritière du 17ème siècle, tombée dans l'anonymat suite à son mariage avec un souffleur de verre. Mais ce qui frappe Ella est la ressemblance entre Augusta et Valentina, sa tante.
L' auteur nous emmène dans une quête dans l'histoire d'Augusta.
Jusque là tout était parfait, l'auteur m'avait happé. Mais, c'était sans les interventions de deux personnages, la mère d'Ella et une autre femme, qui ont des « sensations », des « dons ». Là,
Sophie Nicholls m'a perdu. Et là pour le coup, cela a cassé mon entrain.
De plus, l'histoire est longue à se mettre en place. Certaines longueurs ont été fatales à mon immersion de ce roman.
Bien que
Sophie Nicholls est une plume très imagée, assez poétique, ce ne fut pas suffisant pour moi.
Elle avait ouvert les volets sur un balcon débordant de jasmin et de bougainvillée. Une brise légère en agitai les pétales, emplissant la pièce de leur senteur. le soleil reflété par le canal en contrebas ondulait sur le parquet ciré.
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