Je suis tombée en amour pour la couverture d'Automne, j'imaginais un monde dévasté où deux petites filles erraient. Si j'ai été satisfaite de ce côté-là, j'avoue que je m'attendais à une histoire plus palpitante.
Nanna et Fride sont deux petites filles, de douze et six ans qui vivent dans un bunker avec leur père suite à la Grande Catastrophe parvenue il y a six ans. Si Nanna se souvient du monde d'autrefois, Fride, elle, ne l'a jamais connu. Leur père leur interdit formellement de mettre le nez dehors à cause de la maladie qui a tué une grande partie de la population. La curiosité l'emportant sur le reste, Nanna et Fride se décident à sortir pour prouver à leur père qu'il n'y a plus rien à craindre. Passé ce moment d'euphorie, elles sont obligées de partir à la ville pour trouver les médicaments qui pourraient guérir leur père.
A la lecture de la quatrième soit on se dit que tout est dit, soit on part à l'aventure avec ces deux fillettes pour découvrir ce qu'ait devenu notre monde. J'étais pleine de bonne volonté lorsque je l'ai commencé. Chaudement conseillé par Pomme's book, je croyais qu'Automne allait me sortir de mon ennui livresque...
Tout au long de ma lecture, j'y croyais, je trouvais l'histoire intrigante. L'idée de suivre deux filles qui ne connaissent rien ou plus rien de ce qui existent aujourd'hui m'a convaincu. Malheureusement j'ai attendu jusqu'à la fin ce moment qui m'emporterait.
Nanna et Fride ne voient pas cette aventure de la même façon. Si pour Nanna se joue les souvenirs et la nostalgie du monde qu'elle a connu ; Fride découvre une nouvelle vie et un nouvel environnement avec émerveillement.
Du haut de ses douze ans, Nanna prend en main son destin et celui de Fride. Elle avance doucement dans cette ville qu'elle a tant connu, mais qu'elle ne reconnaît pas. Elle essaie de prendre les bonnes décisions pour faire plaisir à sa soeur et sauver son père.
Fride nous enchante par sa candeur. Avide de découvrir le monde, elle ne voit que le bon côté de la vie.
On découvre avec Nanna et Fride, une ville vide, peut-être encore peuplé, elles ne le savent pas. le chemin nous paraît extrêmement long sur ces petites jambes. Jan Henrik Nielsen a choisi un style jeunesse pour sa narration ce qui correspond aux deux fillettes. Il peut perturber sur le moment, mais il permet de mieux s'identifier aux héroïnes.
Il faut lire Automne avec notre âme d'enfant, notre innocence et notre naïveté pour ressentir ce qu'elles ressentent.
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