Citations sur Nous deux, sur le toit du monde (30)
Vous ne connaissez pas vraiment cette fille, ni les catacombes. Et on voit tellement de choses aujourd’hui… Mais en revanche, je trouve intéressant que vous fassiez de nouvelles rencontres. C’est peut-être un passage un peu douloureux aujourd’hui qui mènera à une forme de libération plus tard…
Les antidépresseurs, c’est déjà bien assez. Toutes ces saloperies chimiques, ça te fait voir la vie en rose (enfin, disons plutôt que ça t’aide à vivre) mais le problème, c’est que ça grille toute ta mémoire.
Faut trouver le bon timing. Suffisamment pour se sentir mieux mais pas trop pour pas rentrer dans une méga crise dont tu ne peux plus sortir. Je deviens laveuse quand j’ai des pensées que je veux chasser. Disons que c’est comme si je les nettoyais. Ces pensées que j’essaie de repousser sont liées à Ben, en général. Elles sont négatives, du genre « il n’était pas si beau » ou « j’aurais préféré ne pas le rencontrer pour ne pas être aussi triste ».
Je pense que Sam a ses chances. Ça se voit qu’elle l’aime bien, à sa façon de le regarder, de se marrer à ses blagues pourries…J
Moi, j’aime les cicatrices, les taches, les rides, c’est l’histoire de chacun qui est écrite sur la peau. De toute façon, je l’ai déjà dit, mon truc, c’est capturer les villes, la nuit et à une hauteur de dingue de préférence, c’est un peu plus excitant que les portraits. Plus c’est dangereux plus ça me plaît.
Je précise que mes parents, c’est du genre à ne jamais sortir des clous. Toujours dans la légalité. Le droit chemin. La normalité. Et moi, je suis un peu le caillou dans leur chaussure de ce point de vue-là. D’ailleurs, ils ne parlent jamais franco de TOC mais de « mes petits problèmes ».
Je nage à contre-courant dans une époque où tout le monde veut exister, être vu, suivi, liké. Moi, je veux m’effacer, devenir transparente. Et j’y réussis assez bien. Pour preuve, ça fait plus d’un an que je taffe au Leroy Merlin et je suis sûre qu’il y a des gens avec qui je bosse tous les jours qui ne connaissent même pas mon prénom.
Je nage à contre-courant dans une époque où tout le monde veut exister, être vu, suivi, liké. Moi, je veux m’effacer, devenir transparente.
Le principe, c’est de s’introduire en cachette dans des endroits interdits, difficiles d’accès comme les tunnels du métro, les catacombes, les chantiers…
-Léna, la vie est un risque à prendre.