Everyday is a good day

Si j'ai l'habitude de regarder des BL asiatiques, je n'en avais encore jamais lu en manga. Celui-ci me semblait une bonne entrée en matière avec son histoire mêlant drame et amour. J'ai effectivement apprécié l'intrigue réaliste, pleine de tendresse sans pour autant être mièvre.

À plusieurs reprises durant ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série "Un drôle de père" dont certaines thématiques sont communes à ce manga (deuil, famille, rapport vie professionnelle et personnelle, s'occuper d'un enfant etc.) Les personnages sont très attachants. J'ai apprécié le fait que Toki et Chihiro assument leur orientation sexuelle, ne cherchent à se mentir à eux-mêmes ou nier l'attraction qu'ils ressentent l'un pour l'autre. En revanche, je trouve dommage que la mangaka n'ait pas poussé l'idée jusqu'au bout en montrant par exemple la réaction des parents de Toki à son coming out. Cela aurait été un moyen d'asseoir sa relation avec Chihiro, montrer la légimité de leur amour. Là, on a l'impression que leur relation certes s'épanouit dans le cercle privé, mais pas dans la société de manière générale, ce qui est dommage.

Pour ce qui est de la scène finale, elle a pour moi un peu gâché l'ensemble. le fait de caser une scène de sexe de deux pages en fin de manga donne l'impression que c'est LA concrétisation ultime de la relation entre Toki et Chihiro. du coup, ça gâche carrément le romantisme de l'histoire. Mais surtout, cette scène n'apporte rien à l'histoire, pas même du piquant car je n'ai pas vraiment apprécié le dessin. À grands renforts de gouttes de sueurs et halètements, la mangaka essaie de rendre la scène émoustillante, mais ça n'a pas fonctionné pour moi. J'aurais préféré une scène de baiser tendre ou même passionnée, cela aurait suffit à conclure le manga.

Il serait largement temps que j'écrive mon billet sur ce manga lu en Janvier parce que si je continue comme, je vais finir par avoir tout oublié de ce que je voulais en dire.
Il faut dire que ça n'a pas été une grade réussite et que j'en suis sortie d'autant plus déçue que j'en attendais plutôt pas mal, les publications des éditions Akata me plaisant en général beaucoup.

Ici, on a droit à une histoire qui au premier abord avait tout pour me plaire avec Toki, qui accepte de garder le petit garçon orphelin de sa soeur afin de permettre à ses propres parents de s'offrir quelques jours de repos. Evidemment c'est loin d'être facile et en plus il doit gérer aussi la déclaration de Chihiro qui vient bien heureusement lui apporter un peu d'aide avec Asahi.
On nous parle de deuil, de résilience, de famille et de reconstruction. La romance est présente mais il s'agit surtout de traiter d'un moment charnière dans la vie de plusieurs personnes. Les retrouvailles entre les deux personnages fonctionnent plutôt bien, j'ai aimé que les protagonistes soient des adultes avec des vies plutôt bien établies, le petit garçon est adorablement chou et vient mettre beaucoup de tendresse dans cette relation, mais moi j'avais l'impression d'être sans coeur et de regarder tout ça de manière plutôt indifférente.

Je ne sais pas si c'est parce qu'il s'agit d'un tome unique mais j'ai trouvé que tout était très survolé et balisé.
Et alors, le pire de tout, c'est que je n'ai absolument pas accroché au style graphique très particulier. Je pense que ça ne m'a pas aidé à apprécier ma lecture, même si pour le coup je me sens très seule, toutes les autres critiques lues par ailleurs étant elles hyper positives.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..

Un manga one-shot très mignon, sur l'amour et le deuil ! Et une bonne introduction au manga, littérature qui m'est totalement étrangère.