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Citations sur Infernaliana (8)

Alors je fis quelques pas pour m'approcher du spectre, comme j'allongeais la main pour le saisir, il disparut, et je trouvais à sa place le monstre le plus hideux qu'on puisse voir : je ne m'épouvantai cependant point, et je fus pour le prendre à bras-le-corps, mais cet horrible spectre était tout garni de pointes aiguës qui me firent reculer, je pris mes armes : vain espoir, les balles, et le fer ne pouvaient rien sur lui.
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Patris un peu étonné, s’écria : – «Monsieur le diable, les intérêts de Dieu à part, je suis bien votre serviteur, mais je vous prie de ne pas me faire peur davantage». Et la chaise retourna à la même place d’où elle était venue
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je le dis au démon, qui ne sachant que faire, se fâcha, me dit que nul mortel n’avait joui d’autant de faveur que moi, que ma puissance égalait presque celle de la divinité, et qu’il craignait bien de n’avoir fait qu’un ingrat. Plein de fureur je saisis mon pacte, je répliquai qu’il était trop heureux de m’obéir, qu’il n’était que mon vil esclave, que pour le lui prouver je voulais égaler le Créateur et que moi-même je voulais créer. « Je m’attendais à cette demande, dit-il, je suis obligé d’exécuter tes volontés, autrement, notre traité serait rompu, mais tu es un insensé. »
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Il m’est venu dans l’idée de faire le grand tour pour ne pas passer devant la vigne du diable, mais ayant une pointe de vin, je me suis dit : quand tout l’enfer serait là je n’aurais pas peur, et aussitôt me voilà passant hardiment mon chemin. Mais arrivé en face la grande haie de la maudite vigne, j’ai entendu de grands éclats de rire, et j’ai aperçu une assemblée si nombreuse que j’ai été effrayé, cela a été bien pire lorsque j’ai vu que la haie disparaissait, qu’il n’y avait plus qu’une vaste plaine illuminée de cent mille cierges au moins, et qui éclairaient un bal complet : plus loin une multitude de monde était à table et mangeait avec un appétit dévorant.
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On attribua toutes ces choses à la méchanceté de la défunte Catherine, et on se hâta de l’enterrer, dans l’espérance qu’elle ne reviendrait plus. Mais au bout de quelques jours, on entendit un grand bruit, causé par des tuiles et des briques qui se cassaient. L’esprit entra invisiblement et en plein jour dans une chambre où était la maîtresse et tous les gens de la maison ; il prit par le pied la même servante qu’il avait déjà frappée, et la traîna dans la chambre, à la vue de tout le monde, sans qu’on pût voir celui qui la maltraitait ainsi.
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Il tomba malade : aussitôt le curé du lieu se présente pour le confesser, et lui offre l’absolution, à la condition, par lui mourant, de léguer sa maison à la cure. Il refuse, le curé insiste, sous peine de damnation éternelle ; mais, hélas ! le malheureux persiste dans son refus ; il meurt sans confession, et son âme devient sans doute la proie des flammes, auxquelles on l’avait dévolue. Le bruit s’en répand : toutes les femmes en sont alarmées, et la crainte de voir Satan en personne venir s’en emparer, ne permet pas à une seule de veiller auprès du cadavre.
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Tandis que les vampires faisaient bonne chère en Autriche, en Lorraine, en Moravie, en Pologne, on n’entendait point parler de vampires à Londres, ni même à Paris. «J’avoue, dit Voltaire, que, dans les deux villes, il y eut des agioteurs, des traitants, des gens d’affaires, qui sucèrent en plein jour le sang du peuple ; mais ils n’étaient point morts, quoique corrompus. Ces suceurs véritables ne demeuraient pas dans des cimetières, mais dans des palais fort agréables.»
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Apprends que je suis ton aïeul : depuis cinquante ans, j’habite cette plaine, sous la figure d’un lièvre, et ma pénitence doit durer cinquante ans encore. Toi, évite mes fautes, si tu ne veux éprouver la même peine. Sa phrase finie, il redevint lièvre et laissa son petit-fils stupéfait et tout tremblant de frayeur.
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