Marguerite Duras était quelqu’un d’extrêmement libre, qui vivait très bien ses multiples contradictions, libre, et même un peu sauvage.
Marguerite Duras en 1980 à la brasserie « Le central », à Trouville, où elle aimait aller lorsqu’elle résidait dans son appartement des Roches Noires.
Quelles que soient les circonstances, Marguerite Duras refusait de se plier aux conventions vestimentaires.
Brouillon dactylographié et annoté de La Vie matérielle (P.O.L, 1987).
Dans ce texte initialement intitulé « Les brouillons », Marguerite Duras évoque la «destruction capitale» de ses manuscrits par le feu. Elle aurait, écrit-elle, cessé de brûler ses brouillons « pour son enfant plus tard ».
Cet album fonde son approche de l’imaginaire durassien sur ce qui, matériellement témoigne du parcours qui va, pour l’écrivain, de la vie à l’œuvre publiée. Tandis que les photographies fixent l’image des projets collectifs ou, plus rarement, de l’activité solitaire de l’écrivain, le fonds Marguerite Duras à l’Imec conserve les traces posthumes d’un travail approfondi sur chaque création, livre, pièce ou film.