Au pays de la mémoire blanche

Un autre emprunt BD que j'ai sélectionné pour cette couverture tout à fait mystérieuse.
Où y suit Rousseau, rescapé dans un attentat, amnésique, dans sa reconstruction d'identité.
Si les graphismes sont à la fois absolument sublimes et d'une étrangeté dérangeante. J'ai été transporté par les planches de Stéphane Poulin. le texte et l'intrigue en général m'ont mise mal à l'aise et complètement déroutée par ce côté décousu, nébuleux, peu cohérent puisqu'on entre dans la psyché de Rousseau. Même si les thèmes abordés sont essentiels, je n'ai pas été touchée plus que ça, comme une impression nauséeuse de se retrouver dans un rêve glauque qui vire au cauchemar, le soupçon de fantastique n'aide pas à en faire une lecture sereine.
Peut-être la période actuelle n'est-elle tout simplement pas adaptée à une telle lecture. A retenter plus tard et je le conseille aux lecteurs avertis.

Un héros seul face à l'amnésie, l'hostilité, la peur. Parabole politique, crise identitaire... de nombreuses lectures sont permises. Empruntant à la peinture autant qu'au cinéma, cet album hors genre possède une densité d'atmosphère énigmatique, hypnotique.

Je n'ai pas trop aimé... Pas sûre d'avoir compris! Mais quelles belles illustrations de Stéphane Poulin. Des chefs d'oeuvre. Des heures et des heures de travail !

Au delà des mots c'est surtout les illustrations qui donnent l'ambiance de cet album. Une ambiance noire, glauque à la limite de l'oppression, tout est suggéré magnifiquement.

Porteur de messages forts sur la tolérance, l'ouverture d'esprit, l'écriture est un peu elliptique mais la complémentarité avec les dessins est tellement forte que la lumière se fait.

Bd ? roman graphique ? Album adulte ? en tout cas un bel objet digne d'une livre d'art.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..

A regarder surtout pour les super belles illustrations de Stéphane Poulin.

De magnifiques illustrations de Stéphane Poulin accompagnent ce conte sur la perte d'identité d'un animal blessé (chien ou chat?) dans un pays imaginaire qu'on suppose de régime totalitaire et où la guerre civile fait rage. Très belle écriture imagée et évocatrice.

Une bande dessinée one shot avec des très beaux dessins et de très belles couleurs... et c'est tout. le scénario, bourré d'allégories, est peu compréhensible et inintéressant. de plus, il faut avoir une certaine culture pour le comprendre, ce qui ne le rend pas accessible à tout le monde (qui a fait le rapprochement entre les statues étêtées de la BD et la destruction des têtes de statues de Bouddha par les talibans ?)

Le dessin avait beau être très léché, l'histoire..... Sans queue ni tête. Et malgré cela, la fin était prévisible.

Des tons foncés pour illustrer la quête d'un homme rescapé d'un attentat, qui se réveille un matin sans identité, recouvert de bandages. Il entame alors un long cheminement pour tenter de redonner un sens à sa vie au gré des ruelles et rencontres toutes aussi sombres que le gouffre dans lequel son amnésie l'a plongée.
de longues planches de dessins défilent sans un mot...ce qui participe à l'atmosphère noire, étrange et emprunte d'inquiétude de l'histoire...

Un remarquable album aux illustrations magnifiques.