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Critique de delfarilie
Pendant des années, je m'étais fait l'idée que les livres d'Olivier Norek étaient devenus plus riches ou plus mûrs au fur et à mesure. Ayant beaucoup aimé Entre deux mondes, je n'avais pas eu envie de lire les précédents. Et puis, l'occasion faisant le larron, on m'a mis Territoires entre les mains et j'ai cédé.
Le point positif, c'est très efficace. Ça fonctionne bien, c'est rythmé, ça déclenche quelques sourires…
Maintenant, côté défauts… j'ai eu beaucoup de mal avec le début. J'ai ressenti une espèce de démonstration remplie de testostérone avec une scène d'autopsie, une scène aussi gratuite que choquante (le micro-ondes) et une phrase sexiste que je pense que le Norek d'aujourd'hui réfuterait (évoquant une jupe "trop courte" dans la narration. Un personnage aurait le droit de le penser, mais un narrateur omniscient, c'est très gênant).
Plus tard, une grosse erreur dans le fonctionnement d'une mairie et de ses élus m'a fait sortir du livre et m'a donné l'impression que le sujet n'avait pas été assez travaillé. Dommage.
Enfin, de manière anecdotique, il est frappant de voir à quel point des émeutes urbaines décrites en 2014 n'ont plus grand chose à voir avec qui s'est produit en 2023. L'évolution des réseaux sociaux a en particulier donné un coup de vieux au roman, moins de dix ans après sa sortie. Mais ça, on ne peut pas le reprocher à l'auteur.
Le point positif, c'est très efficace. Ça fonctionne bien, c'est rythmé, ça déclenche quelques sourires…
Maintenant, côté défauts… j'ai eu beaucoup de mal avec le début. J'ai ressenti une espèce de démonstration remplie de testostérone avec une scène d'autopsie, une scène aussi gratuite que choquante (le micro-ondes) et une phrase sexiste que je pense que le Norek d'aujourd'hui réfuterait (évoquant une jupe "trop courte" dans la narration. Un personnage aurait le droit de le penser, mais un narrateur omniscient, c'est très gênant).
Plus tard, une grosse erreur dans le fonctionnement d'une mairie et de ses élus m'a fait sortir du livre et m'a donné l'impression que le sujet n'avait pas été assez travaillé. Dommage.
Enfin, de manière anecdotique, il est frappant de voir à quel point des émeutes urbaines décrites en 2014 n'ont plus grand chose à voir avec qui s'est produit en 2023. L'évolution des réseaux sociaux a en particulier donné un coup de vieux au roman, moins de dix ans après sa sortie. Mais ça, on ne peut pas le reprocher à l'auteur.
