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Critique de Folger


Dans ce roman – son avant dernier – Amélie Nothomb prend des distances avec le personnage principal, et pour preuve, on ne connait même pas son véritable nom. Journal d'Hirondelle s'éloigne un peu du style nothombien si particulier que l'on apprécie tant et qui a fait sa succès. Mais quand même on reconnait bien le style d'Amélie dans les dialogues mais qui sont pourtant si rares. Ce roman résonne donc comme une sorte de grande exploration sentimentale, un roman intimiste et émouvant comme seule Amélie Nothomb sait en écrire.

Ce roman semble être également une rétrospective de son oeuvre. Il est question d'un assassin et donc de se laver les mains ou d'hygiène, ce qui nous renvoie à son premier roman Hygiène de l'assassin. Dans Péplum, il était question de notion du crime. On y parle du beau, aussi, dans ce livre, comme dans Attentat. On note que le mot Combustible est employé et il est question de la destruction d'une oeuvre manuscrite. L'assassin tombe amoureux de sa dernière victime, il aurait donc saboté son amour, allusion au Sabotage amoureux. de plus, une des chansons de la chanteuse RoBERT, pour qui Amélie écrit des textes, s'appelle Rendez-moi les oiseaux, et justement, il est beaucoup question d'oiseaux dans cet opus, rien que dans le titre. Tout cela montre bien que, malgré l'éloignement de son style, l'auteur maîtrise toujours autant son écriture.
Lien : http://www.folger.fr/blog/in..
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