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Critique de lechristophe


Il aura fallu presque trois ans pour que paraisse ce troisième tome de la magnifique série historique et biographique "Charlotte impératrice".

Cette série, rappelons-le, narre l'aventure ubuesque que fut l'empire de Maximilien d'Autriche au Mexique. Dans l'album précédent, alors qu'il débute son règne par une politique très libérale et favorable au peuple, il se met à dos toutes les forces vives du pays (religion, bourgeoisie, armée). Dès les premières difficultés, il abandonne alors la gouvernance du pays à son épouse, l'impératrice Charlotte de Belgique. Prétextant une visite du pays, il se retire du monde afin de laisser libre cours à sa propension à la débauche, malgré sa syphilis.

Au début de ce tome, comprenant que Charlotte gouverne bien mieux que lui, il décide de revenir aux affaires, entouré de ses deux âmes damnées que sont Charles de Bombelles et Scherzenlechner. Pour couronner le tout, Napoléon III rompt l'alliance et décide de retirer les troupes françaises du pays, laissant l'empereur Maximilien à la merci des rebelles républicains de Benito Juarez.
De son côté, Charlotte est humiliée de ne plus être directement au pouvoir. Elle a également un autre problème : comme elle n'a plus de relations sexuelles avec son époux parce qu'il est "plombé", elle est perturbée par des rêves pornographiques, qu'en tant que fervente catholique, elle s'empresse de confesser. de plus, elle a remarqué le colonel belge van der Smissen qu'elle trouve sauvage mais terriblement à son goût... Pourrait-il être le père de l'enfant qu'elle doit engendrer afin de perpétrer la lignée des Habsbourg, comme le lui suggère pas si innocemment que ça, la comtesse de Zichy ?

Encore une réussite pour Fabien Nury avec le troisième tome de sa biographie romancée de cette impératrice du Mexique que fut Charlotte de Belgique. Il faut dire que les dessins de Matthieu Bonhomme et surtout leur découpage très cinématographique n'y sont pas pour rien.
Dommage qu'il faille encore attendre au moins trois ans pour lire la fin de ce chef d'oeuvre, mais cela en vaut la peine.
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