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Citations sur Comme deux gouttes de sang (50)

Retrouver les trottoirs de Paris après une visite à l'IML, sentir le foisonnement de la vie alors qu'on vient de tutoyer la mort, demeurait une expérience troublante à laquelle on ne s'habituait jamais vraiment. Une sorte de piqûre de rappel sur la fragilité de l'existence.
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Sur les photos, le masque de la mort souriait d’un rictus étrange, comme s’il mettait au défi le groupe entier. Les yeux braqués sur le tableau blanc, le commandant vérifiait mentalement qu’il n’omettait pas un détail.
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Une longue plainte déchirante secoua des entrailles du manoir. L’orage venait de faire trembler la bâtisse sur ses fondations.
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– Comme vous l’avez peut-être remarqué lors de votre arrivée, un de ces trois jeunes gens a eu la brillante idée de prévenir la presse plutôt que nos services, ce qui me donne la désagréable sensation d’être la dernière roue du carrosse. Nous devons donc reprendre la main au plus vite et faire preuve de la plus grande efficacité quant à la résolution de cette affaire. Car il est absolument hors de question qu’une meute de journalistes en manque de sensationnel se mette à raconter n’importe quoi et nous fasse passer pour des incompétents.
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Sa carte tricolore brandie en guise de sésame leur permit de franchir le barrage.
– Commandant Sarda. C’est par où ?
– Bonsoir commandant, allez voir au fourgon là-bas, on va vous y conduire.
D’un hochement de tête, Sarda remercia le gendarme et ils s’éloignèrent en direction du véhicule désigné, laissant s’évanouir dans leur dos les percussions syncopées de la pluie sur les mamelons de toiles noires.
– C’est la foule des grands soirs, observa Carmieri.
Ce à quoi Sarda répondit d’un « ouais » laconique. Au ton employé par son chef de groupe, Carmieri saisit les sous-titres : « Ouais… et ça sent les emmerdes. »
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Les gyrophares griffaient la nuit de leurs éclairs bleutés, impactant à intervalles réguliers les carrosseries ruisselantes d’une dizaine de véhicules stationnés en vrac. Parqués derrière un ruban jaune et noir, un attroupement de parapluies pataugeaient dans la boue, sous l’œil vigilant d’un planton veillant au respect de la limite de sécurité.
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En découvrant les deux orbites vides qui la regardaient fixement, Yaëlle ne put contenir un cri qui se répercuta longtemps entre les murs, puis finit par s’évanouir dans un silence aussi lourd qu’un cercueil plombé.
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– Venez voir ! Hey, vous m’entendez, venez voir ça ! Grouillez-vous !
Tom s’apprêtait à l’ignorer, mais sa curiosité lui susurra d’aller tout de même jeter un coup d’œil. Agacé, il récupéra sa lampe torche dans son sac à dos et se laissa avaler à son tour par la gueule noire aux dents effilées. Yaëlle s’engagea à sa suite.
Arrivés au bas des marches, ils chassèrent l’obscurité en balayant l’espace avec leur faisceau de lumière. Ils se trouvaient dans un sous-sol composé d’une enfilade de caves voûtées reposant sur des piliers en pierre.
Lorsqu’ils parvinrent à rejoindre Driss, ils comprirent à sa tête qu’il ne rigolait pas.
– Putain, vous en avez mis du temps, matez ça, dit-il en pointant son téléphone portable sur un des piliers de la cave
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– Tu ne m’avais pas prévenu que ça craignait autant. Je croyais que ça allait être cool, genre glauque, tu vois. Mais là, à part des trucs tout moisis et de la poussière, y a que dalle et en plus on risque de se prendre un truc sur la tronche. Moi, je reste pas ici.
Planté quelques mètres derrière Driss, Tom croisa le regard de Yaëlle. Elle haussa les épaules avec un petit sourire narquois, signifiant sans ambiguïté : « Je te l’avais bien dit. »
– Eh bien, justement, je croyais que tu voulais voir des trucs flippants, rétorqua Tom.
– Ouais, genre revenants ou zombies, pas genre : hey ! j’vais me faire écrabouiller par une poutre !
Ils se toisèrent un instant, avant que Driss ne finisse par laisser tomber. D’un pas décidé, Driss marcha jusqu’à la première fenêtre et l’enjamba pour disparaître à l’extérieur.
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Le groupe continua sa progression en silence.
Lorsqu’ils entrèrent sur le domaine privé, Tom donna quelques détails sur l’objet de leur visite. Il s’agissait d’un manoir de style anglais construit au début du XIXe, revendu plusieurs fois, pour finir abandonné de tous. Au fil des ans, le manoir était tombé en décrépitude. Il gisait au milieu d’un immense parc où la nature avait repris ses droits. Comme un vaisseau fantôme, il témoignait d’un fastueux passé depuis longtemps révolu. Même si ce scénario malheureusement classique se répétait bien souvent, Tom ressentait toujours un petit pincement au cœur en voyant de tels édifices à l’abandon.
Le vent s’était levé et poussait les lourds nuages dans leur direction. La lumière se faisait crépusculaire, créant une ambiance idéale pour la visite.
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