Birth marked, Tome 3 : Captive

Acheté dès sa sortie, il y a plus d'un an, je n'arrivais pas à me motiver à le sortir de ma Pal, alors que j'avais bien aimé les précédents tomes et que des amies m'encourageaient à l'en sortir. le tirage au sort a fait que je l'ai enfin lu et j'en suis vraiment contente.
Il s'est passé plus de deux ans entre la lecture de ce tome-ci et le tome précédent. de ce fait, au début, j'étais quelques peu perdue. En effet, l'auteure a fait le choix de nous replonger directement dans l'histoire (là où nous avions quittés les personnages à la fin du tome 2) plutôt que de nous rappeler les évènements passés. Heureusement, Caragh M. O' Brien fait régulièrement des rappels au cours de la lecture. Cela m'a permis de me remettre rapidement dans l'histoire.
Je le disais, nous retrouvons Gaia et les habitants de Zile alors qu'ils sont en route pour un monde meilleur (pas sûr) près de l'enclave. Nous allons assister aux retrouvailles de Gaia avec ses anciens amis mais aussi avec ses ennemis. Rien ne va se passer comme prévu. En effet, depuis le départ de celle-ci le Protecteur a durci les règles. Nous les découvrons petit à petit. La plupart sont, bien évidemment, scandaleuses.
Comme tous les derniers tomes des sagas dystopiques, la révolte gronde !
J'ai apprécié ce troisième tome mais j'ai trouvé que la fin était trop rapide. L'auteure met le lecteur à l'écart de nombreux événements et ça m'a un peu dérangé.
Ce troisième tome est principalement centré sur Gaia avec bien sûr la participation de Léon ainsi que des frères Chardo. Mais finalement, on ne voit ses personnages masculins qu'en fonction de Gaia ce qui est un peu dommage.
Gaia est très autoritaire. Certes, elle est la matriarche mais pour quelqu'un qui se révolte face à dictateur, je trouve que parfois, elle se comporte un peu comme lui. de plus, un point qui me dérangeait dans le précédent tome et qui est toujours là : l'âge de l'héroïne. Je veux bien qu'elle ait dû grandir très vite mais quand même. Les réactions de Gaia ne correspondent pas à ceux d'une jeune fille de dix-sept ans.
Un dernier tome riche en émotions et en actions, assez violent dans ses propos et ses actions mais qui clôture très bien la saga. J'ai un passé un très bon moment de lecture avec Gaia et les autres.
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La conclusion d'une trilogie dystopique de très bonne tenue, même si je trouve ce dernier tome plus faible que les précédents. Il faut dire que le comportement de l'héroïne, Gaia, m'a énervé au plus au haut; j'ai trouvé qu'elle prenait toujours les décisions les plus idiotes, parfois sans réfléchir....quand on sait par où elle est passée...
En tout cas, la fin douce amère ne l'épargne pas vraiment; elle arrive à atteindre son but mais à quel prix! Cela change des héroïnes qui s'en sortent toujours sans une égratignure.
Donc une bonne série.

A partir de 14-15 ans

Pour aller jusqu'au bout, pour savoir comment cela se termine, mais franchement ce n'est pas le livre de l'été que je retiendrai !

J'ai lu le premier tome cet été, et ai donc pu enchaîner assez rapidement avec les deux suivants. Décidément, je ne suis vraiment pas déçue et cette saga est donc un gros coup de coeur pour moi !

Dès les premières pages, l'action est au rendez-vous : on retrouve Gaia à la tête des habitants de la Nouvelle Zyle, qui se rend à l'Enclave pour échapper à cet endroit où tous mourraient peu à peu. Une fois arrivée, elle devra négocier avec le Protecteur pour obtenir de l'approvisionnement en eau et... rester en vie.

Ce tome-ci est assez sombre puisque les thèmes de la destruction, de la mort et de la perte de ce qui nous est cher sont très présents. Cet univers dystopique est donc oppressant et on y découvre tous les changements ayant eu lieu à l'Enclave depuis que Gaia en est partie. Un institut de mères porteuses a été crée, dont Emily, l'ancienne meilleure amie de notre héroïne, en fait partie. Des personnages qui étaient absents dans le deuxième tome réapparaissent, pour mon plus grand plaisir. Malheureusement, tous ne sont pas vraiment exploités : j'aurais aimé que les relations entre Gaia et ses anciens amis -ou ennemis d'ailleurs- soient plus développées. Je ressens surtout un sentiment d'inachevé quant au personnage d'Emily, que l'on a très peu vu.

Tout au long du récit, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Les rebondissements qui vont et viennent m'ont souvent surprise. Malgré cela, j'ai trouvé la fin un peu trop précipitée, notamment avec l'histoire du Protecteur, qui m'a semblée facile. J'ai apprécié que la fin ne soit pas un happy end total; cela fait plus réaliste que s'ils avaient trouvé une solution miracle. Un autre de mes regrets est que l'on ne sait pas ce que va devenir l'Enclave, et c'est un peu dommage.

En conclusion : Quelques éléments me donnent l'impression d'une fin inachevée mais, malgré tout, j'ai adoré ce livre, qui est encore un coup de coeur.
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Et voilà, c'est avec ce troisième tome que se termine la série Birth marked. Je vais commencer en parlant d'un détail : je regrette l'absence d'un ruban comme pour les tomes 1 et 2. Là il est directement imprimé sur la couverture, et je trouve ça dommage. J'aimais beaucoup les rubans et m'en servait comme marque-page.

Au niveau de l'histoire, on retrouve Gaia, la nouvelle Matriarche de Zile, qui conduit son peuple jusqu'à l'Enclave, espérant qu'ils seront bien accueillis. Mais bien entendu, rien ne va se passer comme prévu.
En chemin, elle retrouve son frère, Jack (celui qu'elle avait retrouvé dans l'Enclave dans le tome 1). Il est blessé dans la forêt, et accompagné d'une petite fille, Angie. Une fois arrivés au Mur, ils sont accueillis comme des envahisseurs, des barbares. La demoiselle essaye bien de négocier, mais rien n'y fait, les choses ne se sont pas du tout arrangé pendant son exil. En effet, les choses ont changés : des enfants avancés quittent l'Enclave pour retrouver leurs vrais parents, le village refuse de donner des bébés, ce qui a amené le Protecteur à créer l'Institut Matrice, une usine à bébé où des mères porteuses triées sur le volet sont inséminées afin de donner des bébés aux familles à l'intérieur du Mur.
Après un laps de temps pour me remémorer les tomes précédents, j'ai vite remarqué que l'intrigue se complexifiait dans ce tome. En effet, entre les négociations avec le Protecteur, la survie précaire du peuple de Zile, et le fait que le Protecteur veut obtenir quelque chose de Gaia, rien n'est simple et le danger rôde plus que jamais.

Au niveau des personnages… Gaia est plus humaine dans ce tome, elle a à coeur la survie de son peuple. C'est un personnage profond et complexe. Dans Captive, elle termine son évolution entamée dans le tome 1, en devenant une bonne chef de peuple et en réalisant que parfois, négocier et être pacifique n'apporte rien de bon, au contraire, et que l'attaque est parfois préférable. Par contre, sa morale m'a agacée plus d'une fois.
Peter est plus mis en avant que dans les premiers tomes. Il veut épouser Gaia, il mène, en quelque sorte, la révolte, et ses sentiments sont beaucoup plus présents, notamment quand il se confie à Gaia en milieu de tome à propos de son passé, de sa captivité entre le tome 1 et 2, ainsi que sur ses sentiments pour la jeune femme. J'ai vraiment apprécié le personnage dans ce tome, je m'y suis bien attachée.
En plus de Jack, on retrouve aussi les frères Peter et Will, rencontrés à Zile, qui ont plus d'importance maintenant. Tous deux tiennent beaucoup à la Matriarche, leurs sentiments sont un peu ambigus, mais la jeune femme sait que le seul qu'elle aime, c'est Léon.
On rencontre également le second frère avancé de Gaia, Arthur, alias Pyrho. Geneviève et Evelyne (la mère et la soeur adoptives de Léon, famille du Protecteur) sont un peu plus présentes. Toutefois, elles n'agissent pas beaucoup, ce qui est un peu dommage.
Le Protecteur est retors, mauvais et méchant. Il est complexe, certes, mais on sait qu'il n'est pas un « gentil ». Il en est de même pour monfrère Iris, tout aussi machiavélique et mauvais, oeuvrant dans l'ombre et n'appréciant pas du tout Gaia. Tous deux veulent obtenir quelque chose d'elle car elle possède un groupe sanguin universel ainsi que le gène anti-hémophilique qui pourrait sauver les habitants de l'Enclave.

C'est un univers dur et cruel, sombre, que l'on retrouve dans ce dernier tome. On savoure chaque page, et on redoute la fin. Les derniers chapitres sont bouleversants, saisissants. Par contre, j'aurais aimé que l'auteure développe un peu plus, notamment cette fin qui va un peu trop vite je trouve.

J'avais beaucoup aimé les deux premiers tomes, le fond utilisé changeant des dystopies précédemment lu et j'avoue, j'ai un peu délaissé le tome 3 quand il s'est retrouvé dans ma bibliothèque. Mais quelle erreur de ma part ! Une fois de retour dans le monde de Gaia, Léon, L'Enclave et compagnie, plus moyen de me faire lâcher une intrigue si captivante.

La timide Gaia maintenant Matriache qui assume son rôle et qui veut que tout le monde soit heureux, est une héroïne parfaite parce que si faillible. Elle fait des erreurs, tente de corriger le tir, se rate et ainsi de suite. Mais justement on ne tombe jamais dans le trop, trop de mortification, trop de triomphe, Caragh O'Brien réussi à la rendre juste. Seul soucis avec cette mesure, les décisions de la jeune femme sont bien trop aléatoire, blanc-noir-gris-vert, elle ne se décide jamais ou pour faire ce qu'elle sait être une mauvaise chose.
L'histoire m'a vraiment emballée pendant la plus grosse partie, mais des le débuts du feu d'artifice, un nouveau ton est donné et tout devient une pagaille monumentale. Les autres personnages sont alors caricaturés et même Gaia perd ses galons de fille indépendante pour redevenir la presque gamine du tome 1.

Pour ce qui est de la fin, elle m'a un peu déçue, trop bien cadré pour qu'elle soit triste sans être dramatique, je n'y ai pas cru. Mais elle parait tout de même juste, c'est là le problème, je sais pas exactement comment me sentir face aux événements. En bref, j'ai aimé cette trilogie et son développement mais j'ai des réserves. Je vous conseille tout de même de la découvrir, de vous faire votre propre idée (et de me donner votre avis).

Alors, ce tome, j'ai eu un peu plus de mal à le lire, ne comprenant pas comment des personnes peuvent agir de cette manière même s'il s'agit de préserver leur avenir. Si j'avais eu la version papier dans les mains, je pense que le livre n'en serait pas ressorti entier tellement j'avais envie de froisser voire d'arracher les pages. Mais bon, ce fut assez difficile avec une liseuse.
Bref, j'ai été frustrée, en colère et abasourdie pendant une bonne partie. Et, je resterai sur cette impression avec cet avis. Ceux et celles qui l'ont lu ou le liront comprendront surement de quoi je parle.

Une trilogie admirable qui se termine dans une ambiance de paix et de poésie....
Une trilogie dont l'originalité se démarque par rapport à toutes les dystopies que l'on peut lire actuellement....
Un univers unique, troublant, complexe et émouvant....
Ayant été littéralement embarquée par les deux premiers tomes, j'attendais avec une extrême impatience le 3e.....
Mais je dois dire que ce tome, Captive, ne m'a touchée ni embarquée comme les deux autres.... Une sensation de déjà-vu , d'essoufflement peut-être....
L'intrigue , assez plate malgré quelques moments forts, se résume à une guerre entre Gaïa, de retour à l'Enclave, et le Protecteur pour que la nouvelle Matriarche puisse obtenir de l'eau pour son peuple de la nouvelle Zile....

De plus l'aspect médical et scientifique (ablation d'ovaires, gènes antihémophiliques, transfusion sanguine, matrice pour gestatrices....), bien plus présent que dans les deux tomes précédents, m'a gênée et , à mon sens, "étouffe" l'aspect imaginaire de l'univers de l'auteur....

Le point fort est le personnage de Léon, tout en nuances, en complexité, en ambiguïté..... Amoureux transi, fils mal-aimé, combattant insaisissable, il ne cesse de nous intriguer et de nous échapper, de nous émouvoir et de nous étonner....

La fin du roman est la partie la plus éprouvante et la plus émouvante et la note de sérénité aux dernières lignes nous apporte un vent de fraîcheur que l'on savoure comme Gaïa....

Une série malgré tout remarquable de par sa cohérence et sa force....

Le premier volume de Birth Marked avait été un coup de coeur et une surprise. Depuis, j'attendais la sortie de chaque tome avec impatience. Cette fois-ci, c'était un peu différent : j'avais hâte mais en même temps, j'étais déjà nostalgique de laisser Gaïa et Léon : Captive est le dernier tome de la saga !

A la fin du tome deux, Gaïa et le peuple de Zile fuyaient leurs terres empoisonnées pour gagner L'enclave. Gaïa, récemment nommée Matriarche, sait qu'elle va devoir négocier avec le protecteur de la ville fortifiée pour donner à son peuple le droit de rester, mais surtout pour qu'il lui donne un accès à l'eau, indispensable à leur survie. Mais Gaïa va vite comprendre que son peuple n'est pas le bienvenue : les négociations s'annoncent ardues !

L'histoire, les personnages, l'écriture de l'auteur, tout a fait que je suis tombée sous le charme de Birth Marked
Après nous avoir emmenés dans les paysages verts de Zile, Caragh M. O'Brien nous renvoie à l'Enclave. La boucle est bouclée, comme on dit : Gaïa revient chez elle. Pourtant elle n'a plus rien à voir avec l'adolescente effrayée du premier tome. elle a dû grandir, elle a des responsabilités qui font que l'on a l'impression d'avoir une nouvelle personne. Gaïa est l'une de mes héroïnes préférées dans la littérature Young Adult : son caractère fort et loyal m'a de suite plu et je dois dire que je n'ai pas été déçue dans ce tome. Tout le long de ma lecture, je me suis rongée les sangs pour elle. Caragh M. O'Brien a su faire tenir le suspense jusqu'au bout : je n'aurai jamais pu prédire la fin ! Et même si on y retrouve le thème de la natalité, déjà présent dans chaque tome, l'auteur a su se renouveler et on n'a absolument pas d'effet de répétition.

J'ai également beaucoup aimé le couple que forment Gaïa et Leon. Leur pudeur a été plaisante : pour une fois, nous avons un couple sincère et réaliste et non deux adolescents qui laissent parler leurs pulsions. J'ai complètement fondu ! Je ne veux pas trop vous en dévoiler pour ne pas vous spoiler mais sachez que l'histoire est vraiment à la hauteur d'un dernier tome. On attend beaucoup d'une fin de série. Captive ne vous décevra pas !

Pour finir, le style de Caragh M. O'Brien est vraiment plaisant. Son écriture est fluide, grâce à elle, on se laisse facilement emporter dans l'univers. Pourtant, j'ai trouvé à ce roman quelque chose d'adulte, peut être justement grâce au thème de la natalité. Je suis vraiment triste de finir cette trilogie et pour ne pas rompre le charme, mais je me laisserai probablement tenter par Tortured et Ruled, les deux nouvelles que Caragh M. O'Brien a écrites sur la saga.