Birth marked, tome 1 : Rebelle

Et si dans quatre siècles les pires prévisions climatiques s'avéraient vraies ? L'humanité saurait-elle faire preuve d'humilité face à ce nouveau départ, ou accomplirait-elle de nouvelles erreurs ? C'est la question que se pose C.O'Brien avec l'histoire de Gaia Stone.

La petite communauté de Wharfton a appris générations après générations à vivre dans des conditions climatiques difficiles. Tout le monde ne peut vivre dans le confort matériel qui était dans la norme plusieurs siècles auparavant. Seule une élite, avec à sa tête le Protecteur, peut se permettre de vivre selon ces anciens préceptes, et ils les protègent derrière un mur dans ce qu'ils nomment l'Enclave. de l'autre côté vivent ceux qui les nourrissent en travaillant le peu de terre encore exploitable. Gaia, seize ans, y a quand à elle un rôle un peu spécial, elle y a appris le métier de sage-femme avec sa mère, et comme cette dernière elle se doit de respecter un quota bien particulier. Gaia a pour mission de faire l'avance des trois premiers bébés du mois à la population de l'Enclave. Il s'agit d'un moment douloureux pour la mère et pour la sage-femme mais on ne remet pas en question l'ordre établi de ce côté-ci du mur, et les séances hebdomadaires d'Autélé leur ont bien montré que ces bébés seront bien plus heureux dans l'Enclave avec leurs familles adoptives. Cependant un évènement majeur va transformer la docile Gaia, ses parents ont été arrêtés par la Garde car ils cachent un lourd secret concernant les bébés que sa mère a mis au monde. L'adolescente devra prendre le chemin de la rébellion pour espérer les revoir vivants, et cette quête la mettra face aux injustices perpétrées impunément par ceux de l'Enclave depuis des années. Ce premier tome d'une nouvelle série de dystopie, ou contre-utopie, est menée tambour battant avec beaucoup de rebondissements et d'actions qui vous empêcheront de le lâcher avant la fin. On peut cependant regretter un contexte scientifique assez flou et des personnages qui mériteraient plus de profondeur mais qui n'empêchent pas d'attendre la suite avec impatience.
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Voilà quelques semaines qu'Amazon me conseillait ce livre, et je me suis enfin laissée tenter. A mon plus grand bonheur.
Commencé hier après midi, sitôt reçu, fini ce matin, ce livre ne nous laisse pas reprendre notre souffle une seconde et n'en finis pas de nous enfoncer dans de multiples mystères!

Gaia est la fille de la sage-femme du secteur 3 de l'extérieur de l'Enclave. Elle vient d'aider à mettre au monde son premier bébé, bébé qui, étant le 1er qu'elle met au monde, est destiné à être donné à l'Enclave, une sorte de ville dans la ville.
En revenant de la porte de l'Enclave où elle a donné cet enfant, elle découvre sa maison fouillée, et ses parents disparus, apparemment emmener dans l'Enclave par la garde.
S'ensuit une série de mystère et de découverte, sur l'Enclave, ce soi-disant paradis qui finalement ne l'est pas tant que ça, ses parents et sa propre enfance.
Gaia va être entrainée bien malgré elle dans une fuite éperdue pour aider ceux qu'elle aime.

L'histoire démarre fort, dès la première page, on s'interroge. Sur le fait que les 3 premiers bébés de chaque sage-femme et de chaque mois doivent être donnés à l'Enclave, une sorte de tribu pour que les extérieurs puissent avoir droit à quelques privilèges.
Pas une seconde je n'ai deviné la suite ou la conclusion de ce livre!
Les personnages sont très attachants. Gaia et sa naïveté (elle n'a que 16 ans), sa loyauté et son courage. Bonnie, sa mère, et son père, aimants et dévoués, Léon Gray, le capitaine de la garde qui cache de bien lourds secrets…

J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir et j'attends désormais avec impatience le tome 2 pour découvrir la suite des aventures de Gaia
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Il y a des livres qui nous font rêver, qui nous font réfléchir, qui nous font peur et certains nous font grandir. Birth marked se situe dans la dernière catégorie, sans aucune hésitation !
Dès le départ, on est happé par l'histoire. Gaia nous entraine dans son quotidien. Tout comme sa mère, l'adolescente est sage femme. Elle accouche les femmes de son secteur mais son travail ne s'arrête pas là. Tout comme sa mère, elle marque les bébés à l'aide d'un petit tatouage sur la cheville et donne les trois premiers bébés du mois à l'Enclave. Ainsi va la vie de Gaia. Elle ne remet absolument pas en cause ce quotidien. C'est comme ça, Gaia l'accepte. Après tout, les enfants élevés derrière le mur sont beaucoup plus heureux. Pourtant un jour, sa vie bascule. Alors qu'elle rentre chez elle après son premier accouchement en solo, Gaia est accueillie par le Sergent Grey qui lui annonce que ses parents ont été arrêtés. C'est l'incompréhension. Pourquoi ses parents qui ont toujours fait ce qu'on attendait
d'eux ont-ils été emmené à l'intérieur de l'Enclave ? L'adolescente décide d'aller retrouver ses parents, peu importe les conséquences.

Et des conséquences il y en aura ! On tourne les pages avec appréhension. Carah M. O'Brien n'a cessé de me surprendre au fil des pages. Je n'avais rien venu venir. Oh que c'est stressant de partir à l'aventure ! Stressant mais ce que ça fait du bien ! On sourit, on frissonne, on pleure, on angoisse. Il est très facile de
s'identifier à Gaia. C'est la raison pour laquelle je disais que Birth Marked était un livre qui faisait grandir. Au début du livre, Gaia est une jeune fille de seize ans, chérie parses parents mais solitaire. En effet, défigurée par une vilaine brûlure qui couvre la moitié du visage, Gaia a dû subir les moqueries des autres. Et au
fur et à mesure que Gaia traverse les épreuves, elle va prendre en assurance et mûrir. le personnage de Gaia m'a ému, bouleversé. Pas de grande histoire d'amour mais un sentiment qui évolue tout en douceur. Elle est attachante et c'est un personnage fictif mais réaliste. Elle est vindicative, puis appeurée, elle perd espoir et elle reprend la bataille. Ca faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ça pour une
héroïne, que je n'avais pas été aussi ému par un livre.

La dystopie a décidemment le vent en poupe. En imaginant un futur dans lequel les ressources en énergie seront épuisées, le monde créé par Cargh M. O'Brien me fascine et me terrifie. J'ai adoré que l'auteur nous explique ce qui s'était passé par le biais d'une conversation entre Gaia et son père :

- A l'âge du frais, les gens avaient des satellites qui transmettaient des signaux électriques à travers le monde, des voitures, des routes et tout ce qu'on voit dans les films de l'Autelé, mais tout ça n'existe plus. Il fallait de l'énergie pour tout ça. Un peu comme de la magie.
- Que s'est-il passé ? demanda Gaia.
- L'âge du frais a pris fin quand les combustibles ont été épuisés et qu'il était trop tard pour s'adapter, je suppose. On a perdu les récoltes. Il y a eu des maladies. Quelques guerres. On ne pouvait plus déplacer le peu de nourriture qui poussait.

Un monde imaginaire mais pas totalement impossible. Caragh M. O'Brien a su donc imaginé un avenir plausible pour notre société.

L'univers, les personnages, l'ambiance tout est fait pour qu'on ne puisse pas lâcher le livre. Et quand enfin on le finit, on ne le croit pas, on voudrait connaître la suite. Mais il faudra se montrer patient. le Tome deux de la trilogie ne sortira qu'en septembre 2011.
En tout cas, Caragh M. O'Brien est une auteur que j'ai bien l'intention de suivre de près dès à présent !

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Ah, Léon... le héros de ce roman, enfin non, pas vraiment, il n'est que secondaire, mais comme souvent dans ce genre de lecture, mon coeur de midinette ne retient que lui !
Pourtant c'est une dystopie aux multiples rebondissements et où les personnages féminins sont largement majoritaires.
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