- je suis désolée. Toutes mes condoléances.
- Condoléances ? Les clichés arrivent au galop.
- Je suis désolée. Ai-je dis quelque chose de mal ?
- Non. C'est si dur de parler vraiment de ces choses, n'est-ce pas, parce que les mots pour en traduire la profondeur n'ont pas été inventés. Alors vous vous procurez les vieilles métaphores éculées qui racontent l'histoire sans sortir vos tripes.
Mais Nigel, n'est-ce pas une tension de mettre une trop grande signification sur les choses les plus simples de la vie, un poids qu'elle ne peuvent supporter ?
Les êtres humains n'arrivent pas tout faits, Ashley. Il faut du courage et de la souffrance et bien du travail dur pour donner vie à quelque chose. Tu peux être tout ce que tu veux devenir mais je te le dis, si tu perds courage tu ne seras jamais rien !
Elle incarnait une plénitude d'années qui attendait d'être vidée. Un vide qui attendait d'être rempli.
Et ainsi donc dans le fracas et les cris de la lutte pour la vie, la femme commença à être qui elle était. Elle finit par apprendre que pour se battre, il faut connaitre son ennemi et aimer passionnément ce qui doit être préserver.
Tant, nous avons quelque chose de bien plus puissant que tous les bons ou mauvais esprits de l'univers, plus puissant que tout le savoir humain. Nous avons le droit de décider si nous allons faire le bien ou le mal. Cela fait de nous quelque chose de spécial, fiston, et de dangereux aussi.
Sa plume ne pouvait trancher les cellules folles, son autorité n'allait pas au-delà des mots et du papier, même s'il n'y avait aucune limite aux résonances qu'ils pouvaient trouver dans le coeur de ses lecteurs. Mais ces réalités semblaient éloignée du drame de la guerre cellulaire. Elle ne pouvait les rayer ni les remplacer des événements contraires par des meilleurs.