Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe

De New York à Los Angeles, le lecteur croise des figures célèbres, comme Natalie Wood ou Frank Sinatra, mais aussi Strasberg, Kucor, Carson Mccullers ou le souvenir de Freud.
Comme ce chien est accepté partout, il rend compte de ces célébrités pour la plupart désaxées, droguées qui semblent névrosées et inadaptées quel que soit l'endroit où elles se trouvent.
La vie de Marilyn est celle d'une privilégiée, mais ces diners, ces réceptions ne la satisfont pas et seul le champagne semble lui permettre de tenir.
On la suit chez la psychanalyste qui s'occupe d'elle, sévèrement jugée par Maf, mais également par Marilyn qui finit par s'en éloigner. On la suit aussi quand elle est internée pendant quelques semaines, mais l'analyse qu'en fait ce chien est bien éloignée de ce qu'on lit habituellement.
Cette alternance de réceptions, de diners et de séances d'introspection donne parfois le vertige, et l'on comprend qu'elle s'y soit perdu.

Maf le chien est néanmoins parfois un peu trop érudit pour moi et j'avoue ne pas avoir perçu toutes les allusions du texte. Je connaissais vaguement le titre de référence Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme, mais il m'a fallut faire une petite recherche pour trouver son auteur Laurence Sterne.
La vie vue du sol ou des bras de Marilyn, c'est tout de même amusant, ce qui m'a permis de poursuivre ma lecture, et ce petit chien est un rigolo, malgré ses références très élevées.
Il sème aussi le doute quelque fois, ce qui invite tout de même à ne pas le prendre trop au sérieux.
Il nomme ainsi les animaux familiers des grands héros de la littérature, par exemple des chevaux ou la chienne Djali d'Emma Bovary.... mais je ne savais même pas qu'elle avait un chien ^-^.
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..

Vous vous êtes sans doute déjà demandé à quoi pouvaient bien penser (en supposant qu'ils le fassent ! ) nos compagnons à quatre pattes ou même la plus insignifiante des fourmis? Andrew O'Hagan nous livre dans son roman une réponse tout a fait originale et délicieusement ironique en nous offrant le luxe de pouvoir comprendre Mafia Honey, le bichon maltais de Marylin Monroe qui lui aurait tenu compagnie les deux dernières années de sa vie.

Bien loin des préoccupations qu'on leur prête habituellement, Maf et ses semblables se passionnent pour la littérature, la psychologie ou encore la politique, citant tour à tour Dostoïevski, Freud ou encore Trotsky. Leur seul grand regret est de ne pas pouvoir mettre leur museau dans les conversations des humains, où tout au plus ils peuvent grogner ou donner un coup de dent quand ils estiment que le propos est particulièrement stupide.

Maf jette un regard tendre sur les moments passés avec sa mythique maîtresse qui l'emmène même dans ses nombreuses séances de psychanalyse, et croise tour à tour Sinatra, Natalie Wood ou encore Kennedy, ainsi que leurs illustres compagnons à quatre pattes qui ont toujours leur mot à dire, souvent bien plus intéressants que leurs humains.

Ce roman à la fois léger dans le ton et plein d'audace et d'humour dans son propos porte un regard inhabituel sur les Etats-Unis dans un moment crucial et riche de leur histoire et brosse un portrait tout en douceur d'une femme fragile trop exposée.

Une vision du show-biz - et des cercles intellectuels et politiques affiliés - au début des années soixante. Marylin Monroe sert de fil conducteur au narrateur, Maf le chien. Il ne s'agit en aucun cas d'une nouvelle biographie de l'actrice. Etant peu au courant de sa vie, je ne suis même pas certaine que les épisodes contés sont réels. Cela n'a pas d'importance d'ailleurs, car ce n'est pas le sujet du livre.
Ce livre aurait pu être intéressant, compte-tenu, notamment, de la nature du narrateur, mais j'ai trouvé cela très fouilli, et ai eu peine à le terminer.
Les meilleurs moments sont, selon moi, les passages où Maf parle de ses pairs, Lassie, Laïka et autres Snoopy.

Marilyn Monroe vue par... Son chien. Mafia Honey, dit Maf, nous offre un portrait tout en douceur de la star adulée.

C'est le bichon offert par Frank Sinatra à Marilyn qui raconte. Cet artifice littéraire permet à Andrew O'Hagan d'aborder la dernière partie de la vie de Marilyn Monroe à travers le témoignage spirituel, philosophique et pertinent de Maf, appelé Mafia Honey et parfois "Boule de neige" par sa divine maîtresse.

L'auteur nous offre ainsi une vision intime, celle de son compagnon fidèle, de la star étincelante des années 1960. Il semble qu'il n'est ainsi pas cherché à donner une analyse de la personnalité de Marilymaf chienn Monroe, ni de sa fin tragique (Maf rentre dans la vie de Marilyn lors des deux dernières années de la vie de sa maîtresse), mais plutôt à nous la montrer sous toutes ses facettes pour finalement laisser le lecteur apercevoir une personne fragile, pleine de sensibilité, de faces cachées et d'espoirs trahis.

Personnellement, j'ai trouvé le procédé certes original, mais qui s'avère assez vite lassant, et surtout, ce parti pris ne m'a pas appris grand chose sur Marilyn, en tout cas, pas forcément ce que j'aurais voulu apprendre d'elle. L'ensemble est certes original, mais trop décalé pour convaincre sur la durée.

Surnagent quelques belles citations "(les gens font comme ça avec leurs animaux, ils les étreignent, ils les serrent, mais en réalité c'est eux-mêmes qu'ils étreignent".), mais rien d'assez notable pour en faire une grande oeuvre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Marilyn Monroe vue et analysée par son chien. Mafia Honey, dit Maf, car il lui a été offert par Sinatra dont Marilyn connaissait les accointances avec la mafia. Maf est pour une fois et c'est enfin la vérité un bichon maltais dans ce récit et non un caniche- ce que l'on peut lire dans de nombreuses biographies , souvent dans les meilleures d'ailleurs comme celle de Spoto.
Dans ce livre, les chiens parlent entre eux et comprennent parfois d'autres animaux. Un portrait malicieux et très tendre du petit Maf envers sa maîtresse qu'il adore - une amitié réciproque - qui dormait dans le garage sur un magnifique manteau en peau de castor - un des cadeaux d'Arthur Miller-ex-époux - que Marilyn trouvait parfait pour cet usage. Parfois , l'auteur (Maf) s'égare dans ses connaissances historiques ou philosophiques assez complexes car il est très cultivé provenant de la haute noblesse de sa race.
"Ma maîtresse , c'est la seule personne dont je comprenais les murmures".
Pour la petite histoire , Maf à la mort de sa maîtresse fut recueilli par la secrétaire de Sinatra et malheureusement écrasé par une voiture deux ans après la mort de Marilyn.
De sa naissance à la mort de Marilyn , Maf nous raconte sa vie et c'est une belle histoire.
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