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J'ai lu cette bande dessinée un peu par hasard… La couverture me plaisait bien, je me suis laissée tenter !

La première chose qui m'a plu ici c'est le traitement doux et délicat de sujet parfois difficile à aborder. Yumiko aime sa famille, aime son pays, sa culture mais elle l'a quitté pour faire des études à Londres et pouvoir accéder à des rêves qu'elle n'aurait pu atteindre au Japon. Et c'est de cela qu'il est question au fil des pages. le décès de son père pousse la jeune femme à revenir sur ses pas, à réfléchir au raison de son départ et à la complexité de ce qui la relie à son pays.

Le thème du deuil est évoqué avec pudeur et simplicité. Les réactions des différents membres de la famille sonnent juste. le personnage de Yumiko est attachant, ses questionnements relativement universels, ne s'appliquent pas seulement aux émigrants. Fumio Obata ne donne pas de réponses toutes faites aux errements de son personnage et laisse a chacun le soin de pousser la réflexion plus loin. le parallèle fait par l'auteur entre les doutes de Yumiko et l'art japonais du Nô m'a donnée envie d'en savoir plus sur ce théâtre oriental.

Tout le propos de la bande dessinée est mis en valeur par un dessin délicat aux couleurs douces. le trait est précis et pleins de détails.

Voilà une bande dessinée sans prétention, dont délicatesse et pudeur sont les maître-mots. Une belle réussite pour un deuxième album.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Londres 2010, la jeune Yumiko travaille comme graphiste dans une ville où elle a réussi à faire son trou. Un appel de son frère lui apprend la mort accidentelle de leur père. La voilà de retour au Japon, son pays natal. Dans ce contexte, Yumiko sera confrontée non seulement à la perte d'un parent et à ses racines, mais aussi au passage vers l'âge adulte avec sa ribambelle d'engagements et de renoncements.
A l'aide d'un mise en case parfois imaginative et de couleurs délicates, l'auteur (un homme, si,si) exprime une certaine mélancolie et tristesse, mais laisse surtout un sentiment de détachement aussi bien chez ses personnages que chez lecteurs. Dommage, avec des thèmes aussi universels et un pays aussi intrigant, cette bande dessinée aura pu être passionnante.
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Yumiko vit et travaille à Londres depuis des années, quand elle apprend que son père vient de mourir. Elle rentre donc au Japon pour les funérailles.

Cette histoire qui parle de déracinement, du sentiment de n'être à sa place nulle part ne m'a malheureusement pas touchée.
Les dessins et les couleurs employés sont doux mais ne m'ont inspiré qu'une vague mélancolie.

Yumiko se passionne pour le nô, une forme de théâtre japonais dans lequel les acteurs portent des masques et ne montrent ainsi aucune expression ou sentiment, et c'est un peu ce que j'ai éprouvé à la lecture de cette bande dessinée : une absence de sentiments.

Je ne me suis pas attachée à cette jeune femme confrontée à ses souvenirs.
Peut-être n'étais-je pas assez concernée par le thème de l'histoire... j'ai lu l'histoire sans déplaisir mais sans grand intérêt non plus.
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vous aimez l aventure, le suspense, la psychologie?? Ce livre peut être entre vos mains. Il est rédigé d une façon exemplaire et avec lenteurs pour les débutants....Je vous le conseille vivement....
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Yumiko vit à Londres depuis une dizaine d'années. Amour, amis, travail... elle a construit sa vie, s'est épanouie dans la capitale anglaise. le brutal décès de son père la rappelle sur sa terre natale: le Japon. le retour aux racines est toujours un exercice d'équilibriste, difficile de conjuguer deux cultures si différentes, de trouver un juste milieu et de définir sa place.
Fumio Obata fait le récit du deuil et du déracinement avec beaucoup de douceur.
Il choisi de mettre en parallèle les doutes et les interrogations de Yumiko et l'art japonais du Nô, cette forme théâtrale très sophistiquée. Yumiko se demande si, comme le comédien qui s'efface complètement derrière le masque, elle ne joue pas un rôle, si ces choix étaient les bons, dictés par sa propre volonté ou bien par les rêves irréalisés de sa mère? Au delà du thème du soi développé, ce parallèle permet la mise en scène très poétique de scène de Nô.
le trait léger, les tons aquarelles de l'auteur transmettent le sentiment d'irréalité qui accompagne la jeune femme jusqu'à son retour à Londres.
Un joli récit sur l'expatriation et ce sentiment de n'être jamais tout à fait chez soi, ni sur sa terre natale, ni sur sa terre d'adoption, d'être toujours sur le fil.
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