AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de juliette2a


Comme La Papeterie Tsubaki a été un énorme coup de coeur, j'avais bien évidemment décidé de lire sa suite, La République du bonheur, et je ne peux que m'incliner encore une fois devant le talent d'Ito Ogawa qui, en nous plongeant dans le quotidien (à priori ordinaire) d'une jeune japonaise, réussit à nous émerveiller et nous bercer en même temps grâce à sa plume ô combien poétique, douce, fluide, toujours délicate et pleine de charme.

Vous l'aurez compris, j'ai donc été totalement embarquée avec Hatoko et les personnages qui gravitent autour d'elle, à commencer par QP (de son vrai nom Haru) et Mitsurô, qui occupent désormais une place centrale dans la vie de Poppo ; mais aussi, les fidèles Madame Barbara, Panty, le Baron, ainsi que le souvenir toujours omniprésent de l'Aînée… Poppo m'avait séduite dans La Papeterie Tsubaki, mais sa personnalité (et ses failles aussi) m'ont encore plus touchée dans cette suite : le lecteur comprend ainsi combien Poppo a souffert de la solitude et de la sévérité de l'Aînée, tout en comprenant davantage cette dernière, maintenant qu'elle est, elle aussi, devenue une maman « par procuration ». Poppo a grandi depuis ses premières aventures et c'est toujours un réel plaisir de faire partie de sa vie, le temps de quelques pages, que ce soit lors de son exercice d'écrivain public (qui demeure passionnant et diversifié), lors de ses nombreuses ballades en solitaire ou en groupe, lors de ses séances de cuisine, mais aussi, dans sa nouvelle vie de femme, d'épouse et de mère, certainement la plus enrichissante !

La description des us et coutumes de la ville balnéaire de Kamakura m'a encore une fois intéressée, en particulier les rituels marquant chaque saison, ou encore l'épanouissement de la flore locale. Enfin, je suis admirative de la beauté des calligraphies de chaque lettre, retranscrites telles quelles dans le roman.

Ainsi, La République du bonheur, comme l'indique son nom, a été la lecture du bonheur, car elle nous invite à profiter de chaque jour et des petites merveilles que la vie nous offre, malgré les nombreux tracas du quotidien ; enfin, elle nous apprend à « briller » et à offrir un peu de notre lumière aux personnes qui nous entourent.

A lire !
Commenter  J’apprécie          260



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}