J'aime vraiment la plume de cette auteure, et encore plus quand elle vole au gré des émotions, des métaphores, et qu'elle nous emmène là-haut loin dans le ciel avec les oiseaux.
J'ai juste été un peu déstabilisée par la forme du roman, me demandant à un moment donné s'il s'agissait de petites nouvelles, puis non, à la fin j'ai retrouvé le fil.
Quand la vie est aussi fragile qu'un oisillon, que les souvenirs laissent place à la nostalgie, à la méditation sur le sens de la vie, et que les oiseaux paraissent des anges, je me laisse emporter.
La fin est surprenante, évoquant certains passages historiques qui ont dû en laisser plus d'un en souffrance. Quant à faire un nid, est-ce seulement l'apanage des volatiles ? Et la nidation, celui des humains ?
J'ai bien aimé, même si mon coup de coeur absolu d'
Ito OGAWA reste
La papeterie Tsubaki.
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