L'hiver finit toujours par arriver

Stéphane Oks nous offre ici un roman ambitieux et passionnant. Il nous transporte dans une terrible dystopie où l'extrémisme islamique a pris possession de cités sur le territoire français. Un monde où Daech est encore très présent et très puissant au Moyen Orient. En France les islamistes radicaux sèment la terreur et menacent de proclamer le califat islamique de France et du Couchant.
Alors que le gouvernement semble complètement impuissant face à cette menace grandissante, un groupe de résistants s'organise qui se réunit en secret . Leur espoir : rallier à leur cause cet adolescent de 17 ans, doté d'un énorme charisme. Un véritable caméléon dépourvu de sentiments sans doute dû à son Asperger. Nicolas, outre ses immenses capacités et son intelligence rare sait qu'il peut compter sur un allié de taille, un guerrier doublé d'un tireur d'élite, qui se terre dans l'ombre du jeune homme , attendant le moindre geste pour éliminer celui ou celle qui menacerait Nicolas.
Nicolas, s'il veut sauver son pays et sa jeune amie Marie , sait qu'il doit nécessairement se débarrasser de l'Émir, un fou d'Allah en mission pour instaurer son nouveau pouvoir en France . Mais cet homme puissant et redoutable est la plupart du temps invisible, préférant oeuvrer dans l'ombre, laissant ses soldats mener à bien les actions qu'il a ordonnées. Nicolas va donc devoir faire preuve de patience pour s'infiltrer progressivement dans son entourage avant d'avoir l'opportunité de frapper. Pour cela Nicolas va devoir faire ses preuves en tant que combattant de l'Islam. Une mission périlleuse mais qu'il est le seul à pouvoir remplir tant l'enjeu est grand.

Je n'ai pas vu passer les 550 pages de ce roman , plongé dans cette fiction aussi glaçante que réaliste. Alors oui , un seul homme peut-il venir à bout de toute une organisation ? Il est probable que non, mais notre héros n'est pas un homme comme les autres . Un être vivant à sang froid capable d'anesthésier la douleur pour continuer sa mission d'infiltration . Nicolas, malgré son jeune âge, possède aussi l'art du camouflage et un instinct de survie surdéveloppé.
Du plateau du Vercors , en passant par Paris ,”Trappistan” puis en Syrie à Raqqa , on suit donc les tribulations de ce personnage essentiel .
On imagine que l'auteur a dû lire ou se documenter pour rendre ce récit si réaliste , qu'il s'agisse des réseaux islamistes en banlieue parisienne ou des agissements de Daesh en Syrie . de l'enrôlement, des pièges posés par les djihadistes pour mesurer sa foi , puis de son envoi sur le terrain pour soutenir les forces de l'Etat Islamique, de ses missions en Syrie puis de nouveau sur le sol français , tout semble totalement crédible. Et c'est ce qui est le plus terrible car les dangers qui nous entourent sont légion et nos ennemis peuvent les utiliser à de terribles fins.
Certains passages m'ont fait frémir plus que d'autres comme ces très jeunes enfants soldats envoyés se sacrifier pour reconquérir une cimenterie. Avec leurs ceintures d'explosifs ils suivent les ordres, complètement conditionnés par leurs formateurs , sans qu'aucun sentiment de peur ne trahisse leur visage . Cette abomination n'est qu'un des épisodes de cette guerre de la terreur qui ne semble jamais vouloir s'arrêter.
Un roman sans filtre ni sans fausse pudeur que je ne peux que vous recommander.

Un dystopie certes, une fiction oui, mais….
Voilà l'état d'esprit du lecteur, la dernière page tournée.
Ce roman débute dans le plateau du Vercors, se poursuit dans le « Trappistan » puis en Syrie à Raqqa ; le tableau est planté ;des extrémistes musulmans sont en France et sous peu l'Emir proclamera le Califat, aidé en cela par la terreur et par des édiles qui accepteraient la « Partition » ; mais s'est immiscé le héros du livre, Nicolas, un très jeune homme ( autiste Asperger d'une redoutable intelligence) qui a sauvé une amie très chère des griffes de Daesh, et qui se met en tête de tuer l'Emir avant l'apocalypse. Pour cela , il va marcher sur le fil du rasoir, et surtout pratiquer la taqiya, arme de dissimulation préférée de ses ennemis. Il ira en Syrie combattre et créer la confiance de ses ennemis et en même temps une idole se crée, « Ridafrans », chef des Résistants qui vont sauver la France de ses envahisseurs. Pour faire plus clair, Nicolas va jongler entre le califat et la DGSI. le récit est parfois glaçant, quelques scènes horribles mais plus que vraisemblables;j'ai dévoré ces 550p en souhaitant que cela ne se produise jamais dans notre pays. Etrangement on parle peu de ce livre , dérangeant ça c'est sur. L'auteur est un chirurgien qui a déjà produit »Lacrima Corsica »

Merci à Babelio pour l'envoi de ce roman. Au début le sujet ainsi que le résumé m'ont totalement attirée … puis je me suis perdue.
En effet, l'histoire est très bien écrite mais le schéma se répète au fil des pages et j'ai le sentiment de ne pas avancer dans l'histoire.
Le sujet du terrorisme est très bien expliqué mais malgré tout il me manque un petit quelque chose pour accrocher totalement à l'histoire.

Je suis tellement perdue qu'au fur et à mesure je ne sais plus qui sont les gentils et les méchants, je me perds dans le rôle du personnage principal. Je reste totalement sur ma faim car j'ai le sentiment de ne pas avoir tout compris.

L'auteur, ici, nous montre une belle écriture mais malheureusement, il n'a pas réussi à me happer jusqu'à la fin c'est dommage.

France - L'état islamique a pris possession des territoires français.
Face à un gouvernement impuissant et tétanisé, la résistance se met en place et essaie de recruter Nicolas, jeune autiste Asperger et surdoué dans de nombreuses disciplines.
Sa mission....éliminer l'Emir.

Espérons que Stéphane Oks ne soit pas visionnaire, si pas, nous sommes dans de sales draps!
En effet, il décrit un monde "imaginaire" des plus inquiétants où la violence est reine et où un gamin de 17 ans prend les choses en main.
Vous allez me rétorquer "qu'est-ce que cette histoire à dormir debout?". Pourtant, je vous assure qu'elle est tout-à-fait crédible et réaliste.
Du Vercors à Paris, en passant par la Syrie, nous suivons les tribulations de Nicolas, personnage froid et dénué de sentiments qui fera tout pour atteindre son but. Difficile d'avoir de l'empathie pour lui tant il peut être abject par moments, certains passages étant très durs reflétant sans doute une sombre réalité.
Même si le roman est une "brique" (plus de 500 pages), vous vous retrouvez à la dernière page à une vitesse grand V tant l'intrigue est captivante et terrifiante.
Inutile de palabrer plus, vous aurez compris que c'est encore une réussite pour l'auteur de "Lacrima Corsica".

J'ai eu le plaisir de gagner ce livre lors de la masse critique. Merci à Babelio et à Lajouanie Edition pour cette découverte ainsi que l'auteur Stephane Oks.

Merci car j'ai adoré ce livre !
L'hiver finit toujours par arriver est la suite directe de Lacrima Corsica.
Je ne l'ai pas lu et cela ne gène pas la compréhension de l'histoire même si il y a plusieurs références au premier livre.

Ce qui m'a plu : l'écriture assez cinématographique qui rend les scènes d'action palpitantes, les dialogues sont bien écrits et l'auteur arrive à nous passionner pendant 550 pages sans fioritures, sans remplir de détails inutiles l'histoire qui pourrait la rendre ennuyante.

J'étais assez sceptique envers le personnage de Nicolas au début du livre. Comment un jeune de 17 ans même doué d'une intelligence hors norme pourrait s'imposer comme leader de la résistance tel qu'on nous le présente dès le début du livre ? le déroulement de l'histoire et son évolution est crédible et cohérente et on fini par adhérer totalement au personnage.

Crédible aussi est le scénario du livre. Comment ne pas se projeter dans ces territoires conquis par l'islam en France à l'heure où l'on nous parle de ces quartiers, cités dans des villes où la police doit se battre pour entrer comme Trappes, Nantes ou Marseille. Ce scenario est plausible et fait froid dans le dos.

Si vous aimez les livres d'action sur un fond d'actualité, foncez il est fait pour vous !

Je vais me procurer le premier livre pour connaitre le début de l'histoire et ça je pense que c'est la plus grande réussite et compliment que l'on puissefaire à un auteur. Bientôt une critique de Lacrima Corsica

Le prologue m'a attiré... le fil rouge est clair et le héros, un vrai héros, jeune (trop jeune ?), beau, intelligent, fort... et rapidement, je n'ai pas aimé.
Je me suis posé la question de comment j'allais tenir 500 pages.
Extrémisme, idiotie humaine, religion, violences et autres références que je ne mentionnerai pas ici, je n'aime pas.
Malheureusement cela m'a ramené aux années attentats, aéroport de Zaventem (j'y étais 2 jours plus tôt à la même heure), Bataclan, Charlie Hebdo. Je n'ai cessé d'y penser tout au long de la lecture de ce livre... mauvais sentiments.
Certains veulent se souvenir, pas moi.
Vous l'aurez compris, ma critique n'est pas objective…
Mais j'ai tenu bon par respect pour l'événement Masse Critique, que je remercie en passant.
Sortons du sujet et parlons de l'écriture.
Je l'avoue, je n'ai pas toujours compris ce que j'ai lu. Les prédications, certainement pas, mais je m'égare en me référant à nouveau au sujet.
Quelques fois, une situation, venant de nulle part, m'a surpris, me posant la question du pourquoi et du comment.
Est-ce que l'auteur est aussi autiste et intelligent que son héros et trop futé pour moi ? Peut-être.
Ou alors, est-ce moi, qui suis aussi idiot que d'autres personnages de ce livre ? Sans doute.
J'ai fini ce livre, ainsi ce ne doit pas être si négatif que cela.
Mais si parfois, j'avais de la peine, d'autres passages se laissait facilement lire.
Roman policier, mais pas que… Je ne vois pas le lien avec le roman policier.
Sentiments mitigés, je ne conseillerais toutefois pas ce livre.
À moins que le sujet intéresse.