Est-ce que c'est un roman ? une fiction ?
Il apparait que c'est une autobiographie.
La construction de l'ouvrage nous ballade entre 2016, hôpital danois, et 1986-1990, village kurde.
Lectrice, j'ai été chamboulée, car j'avais lu des ouvrages sur le Kurdistan et les femmes, et il apparaissait que les femmes combattaient et étaient à peu près les égales des hommes. Ici rien du tout. le Kurde est musulman et à fond les gamelles. Un musulman pur jus, pur coran, pur Allah.
A vous en dégoûter. Car oui, j'ai été dégoûté de ce coran, de ce Allah qui s'incruste partout, ce n'est plus une religion, c'est une secte. Car croire en un Etre suprême, pourquoi pas. Mais promener tous les jours son Coran sous le bras, invoquer les paroles pour tous les actes de la vie quotidienne, celui de faire pipi, celui de craquer une allumette pour allumer le foyer... et tout le reste. Toutes ses croyances qui relèvent de la superstition et non pas de la religion. Des trucs invraisemblables. Et ces pauvres femmes qui sont soumises. Et qui, soumises, oeuvrent, à corps et à cris, pour la soumission de leurs semblables.
Je ressors de cette lecture révoltée contre cette religion de l'islam, qui abrutit, qui soumet, qui nie l'humanité.
A ce point, l'islam n'est pas une religion, une secte tout au plus. Puisque celles (surtout) et ceux qui veulent en "sortir" sont menacés de mort. Une religion qui prône la mort à tous les coins de rue et à tous les coins de pages, n'est pas une religion.
La laveuse de mort essaye de nous raconter deux récits. le premier est celui de l'auteur réfugiée. le second est celui de l'interne en médecine qui devrait par cette chance de faire des études s'émanciper. Mais non.
Donc on a un récit absolument négatif. La première devra être re-refugiée dans un endroit tenu secret, et la deuxième renoncera à ses études qui lui auraient permis une émancipation. Tout cela est donc raté.
Une lecture sombre sans issue.