Citations sur Le temps de l'étoile polaire (26)
Nietzsche se mérite,il exige une longue patience - une vertu passée de mode.
Il souhaitait un lecteur pourvu d'un seul talent : celui des vaches qui ruminent.
Pour comprendre Nietzsche,Soyez vaches...
Première idée reçue :
La Bible dépasse en ancienneté les textes fondateurs.
FAUX.
Les philosophes ne s'inspirent pas de l'Ancien Testament, car la Bible est contemporaine, pour l'essentiel, de l'enseignement de Socrate et des œuvres de Platon.
Remaniée et complétée plus tard, elle est même, en grande partie, une œuvre de l'époque hellénistique.
Troisième idée reçue :
La Bible a donné le premier exemple d'une morale universelle.
FAUX
Ces prescriptions ne regardent pas l'universel et l'humanité, mais la tribu, le local dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion.
L'amour du prochain ne concerne que le semblable, l'Hébreu ; pour les autres, la mise à mort et même conseillée.
Il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante.
Sixième idée reçue :
Dieu a confié aux Juifs une mission au service de l'humanité.
FAUX
Dieu a célébré la pureté de ce peuple et interdit les mélanges, d'où les interdits alimentaires, les lois et les règles, l'interdiction des mélanges de sang, donc des mariages mixtes.
Ce dieu a voulu la ségrégation, il a interdit la possibilité de la conversion, l'idée de traité avec les nations étrangères, et il ne vise pas autre chose que la constitution identitaire d'un peuple.
Ce dieu est ethnique, national, identitaire
Cinquième idée reçue :
Le Cantique des Cantiques célèbre l'amour réciproque de Dieu et du peuple juif.
FAUX
Ce texte est tout simplement un poème d'amour.
S'il devait être allégorique ce serait le seul livre crypté de la Bible.
Quatrièmeme idée reçue:
Les prophètes ont promu la forme spiritualisée du culte hébraïque.
FAUX :
Pour les hommes de la Bible, il n'y a pas de vie après la mort.
L'idée de résurrection est empruntée aux Perses, elle apparaît au 2e siècle avant J.C.
Celle de l'immortalité de l'âme, absente de la Bible hébraïque, est emprunté au Grecs.
Le paganisme, religion des paysans nous dit l'étymologie, fête l'union intime entre l'homme et la nature qui ne vivent pas comme séparés.
L'homme ne se pense pas dans la nature avec la possibilité de s'en rendre maître et possesseur , car il est la nature fragment d'elle, morceau jamais détaché, partie associée, tel un organe dans un organisme.
Les métamorphoses de la lumière passent également par la philosophie : de l'allégorie de la caverne de Platon qui entretient du feu dans le monde intelligible des Idées à la pensée du XVIIIe siècle qui ne parle plus de lumière au singulier mais utilise le mot au pluriel les Lumières en passant par la raison définie comme la lumière naturelle chez Descartes ou Leibniz, l'association perdure entre la lumière et ce que l'on tient pour le plus désirable.
Dans le même temps les ténèbres signifient évidemment la négativité.
La lumière est la matière avec laquelle les hommes ont modelé les dieux.
On imagine en effet sans difficulté l'Homo sapiens comprenant le mécanisme de l'aube, des lumières pâles du petit matin, celui du soleil éclatant au zénith, son déclin dans l'après-midi, son rougeoiment, sa disparition en soirée, puis l'apparition de la nuit, le moment de tous les dangers conjurés avec la lumière de feux destinés à éloigner le péril des animaux sauvages.
Puis le retour, après les ténèbres, de la lumière et ce sur un même principe jour après jour.