Petit roman qui nous parle des "putes" de Port-au-Prince immortalisées par ces lignes. Histoire hachée, un paragraphe par page, histoire de donner du rythme mais à trop vouloir accélérer on se perd. La trame n'est pas claire, une jeune fille échappe à sa mère qu'elle hait, en se prostituant et en lisant, vous ajouter deux trois histoires de sexe et vous avez ce livre.
Une expression m'a bien fait rire: "caca-sans-savon" pour désigner un enfant de père inconnu, sinon c'est plutôt tendu: dénuement, misère, violence, sexe monnayé, drogue et haine.
J'oubliais, il s'agit de la confession d'une de ses belles de jour pour immortaliser la mémoire de sa protégée disparue suite au séisme, elle a de l'amour pour elle mais nous ne le ressentons pas.
C'est dommage, l'épigraphe de Sôseki ouvrait le livre majestueusement et nous laissait présager un livre plus abouti.
L'hommage à ces femmes est louable mais je reste malheureusement sur ma faim.
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