La forêt dort du sommeil de l'hiver,
A verse, les flocons tombent sur elle.
La neige pend en festons aux arbres verts,
Dun souffle tranchant, Aquilon la cisèle.
Je te préviens, car pire que la mort
Est de vivre avec de tels souvenirs.
La victoire n’efface pas les remords,
Même un combat juste vaut de s’abstenir.
Ils pénètrent tous deux dans l’édifice,
Plongé dans le silence et la pénombre ;
Sur les murs peints, l’humidité prédatrice
A dessiné des tâches comme des ombres.