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Critique de JIEMDE


Quand tu es un peu fan de littérature américaine, il y a des auteurs que tu coches dans la colonne « Lacunes à rattraper », en te promettant de t'y plonger à la première occasion. Chuck Palahniuk est de ceux-là. Ne restait plus qu'à attendre la bonne opportunité, qui vint avec Mai en Nouvelles. Sauf que la rencontre avec Chuck a fait flop et que le Festival de la couille, traduit par Bernard Blanc, n'était probablement pas la meilleure entrée en matière avec l'auteur du célèbre Fight Club.

Bien plus que des nouvelles, le recueil est une accumulation de textes assez personnels issus des voyages, rencontres ou reportages de l'auteur, dont beaucoup ont en commun de nous entraîner dans la quatrième dimension de la réalité américaine. Des récits donc, plus que des histoires, complétés de commentaires ou digressions de l'auteur à l'intérêt très relatif pour qui n'est pas dans son cercle de proximité.

Dans la première partie, le monde de Palahniuk ne manque pas d'intérêt : du bordel géant de Testy Festy - le fameux festival de la couille de Rock Creek Lodge - à la maison hantée par le fantôme de « la dame », en passant par une plongée au coeur du sous-marin USS Louisiana en mode « sardine humaine », une battle géante et quasi à mort de moissonneuses-batteuses ou le château mégalo d'un architecte dans l'Idaho, chaque texte embarque le lecteur dans un univers différent. Où tout est vrai !

Puis, la partie consacrée à ses rencontres devient nettement moins passionnante, formant un univers assez excluant pour le lecteur qui reste spectateur. Au fil des pages, la diversité des textes qui était un atout devient une forme de fourre-tout, inégal et lassant. L'intérêt initial s'estompe. L'ennui s'installe. Dommage…

Les livres « que j'écris sont mon déversoir pour le trop plein d'histoires que je ne peux plus garder dans ma mémoire récente ». Palahniuk fait partie de ces auteurs prolixes, dont les courts textes foisonnent à côté de ses romans phares. Raison de plus pour porter une attention particulière à la manière dont on les rassemble. Et c'est probablement ce qui pêche dans l'édition de ce recueil.
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