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Critique de Hardiviller


Si les livres de Pamuk , et quoi de plus normal pour un écrivain turc , parlent généralement de la Turquie , celui-çi se passe principalement à Istamboul depuis les années 1920 jusqu'à nos jours . Passant de 3 millions d'habitants à presque 15 millions de nos jours , il va sans dire que celui qui connut cette ville à ses débuts , y serait de nos jours un peu perdu . Tout y a donc évolué , les constructions , les habitudes des gens , l'influence de la religion , la nourriture traditionelle etc ... et c'est à tous ces changements que nous assistons en la compagnie de Melvut tout au long de cette histoire . de la jeunesse de cet homme jusqu'à son âge mur en passant par son mariage , son veuvage , et son remariage . La citation de Baudelaire en exergue du chapitre 7 : " La forme d'une ville change plus vite hélas ! que le coeur d'un mortel " convient bien à ce livre .

Connaissant Istamboul pour y avoir épisodiquement séjourné , je n'ai pas été dépaysé dans cette histoire qui m'a remis en mémoire bien des choses vécues .

J'avais , il est vrai bien plus apprécié " Neige " mais la lecture de de " Cette étrange chose en moi " ne m'a pas ennuyé le moins du monde malgrè quelques longueurs parfois dans cette histoire de près de 650 pages .
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