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Critique de Velours26


C'est le récit, poignant, d'un rendez-vous manqué,composé de longues,très longues phrases,bien ciselées à la façon de Marcel Proust.Jean-Noël Pancrazi est à la recherche de son enfance perdue dans une Algérie perdue.Il est invité comme jury du festival du film méditerranéen d'Annaba(anciennement Bône),"ville qui avait été justement notre point de départ pour l'exil" et qui se trouve à 200 km de Batna,la ville de son enfance avec son cinéma le Régent qui programmait toujours les films en avant-première(avant Alger) et a donné au jeune Jean-Noël le goût du cinéma.Pour l'auteur qui a plusieurs fois repoussé son retour dans son pays natal,c'est comme il l'écrit,l'occasion ou jamais."Le cinéma ferait tout passer,j'aurais l'impression d'aller d'écran en écran,les films m'accompagneraient,me donneraient l'élan qu'il fallait".On lui promet qu'il pourrait aller revoir en voiture,après le festival,sa ville,son quartier,sa maison à Batna.Dans ce but,il organise son pèlerinage avec des amis,simples algériens rencontrés dans un bar d'Annaba,L'Ours polaire,mais la veille de ce retour tant désiré,il doit rentrer précipitamment en France...
Ce récit alterne les souvenirs d'enfance heureux et malheureux et la réalité de son séjour à Annaba.
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