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Critique de Wyoming


Trois figures de femmes, trois parties, inégales tant en volume qu'en qualité, pour cette bande dessinée plutôt sympathique dans son ensemble.

Le don de Rachel, c'est la voyance, celle des faits passés, de ceux à venir, elle veut donner du bonheur, partager le meilleur d'elle-même, tout en souffrant au cours des séances qui lui demandent malgré tout de gros efforts. Elle vit au milieu de XIXe siècle, d'abord à la campagne, puis à Paris. Elle se fait prendre en photo, au moyen d'un daguerréotype, procédé presque assimilé à de la magie malsaine par certains fâcheux. Alors, son don, il peuvent encore moins l'admettre.

Les héroïnes des deux autres parties, bien plus brèves, sont une danseuse et une photographe, à Copenhague pour la première et Londres pour la seconde, avec changement d'époques. le lien avec Rachel peut paraître confus -- on est dans un monde fantastique, quoique assez réaliste -- mais il existe et permet de conclure l'histoire sur une pirouette avec un petit hommage à Virginia Woolf. Dans les deux premières ce sont Hugo et Dumas qui sont honorés.

De belles couleurs, malgré quelques planches minimalistes, largement compensées par d'autres, comme celles montrant la campagne, et les beaux yeux bleus de Rachel, voyante très séduisante.
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