La messe n'est pas un acte sacré, de mise à distance, c'est un sacrement, de mise en présence.
[....] Et, si tu es un homme de Dieu, de notre Dieu, alors tu es un homme pour l'homme, pour l'humanité. (p.53).
Moi, je ne veux pas que les églises se remplissent d'un troupeau craintif et docile. Je veux voir des hommes et des femmes responsables qui répondent présent à l'appel que Dieu adresse par notre bouche à leur liberté. (p.74).
Notre visibilité n'a aucune importance, nous ne sommes pas une multinationale qui mène une politique d'image. Nous n'avons pas à faire de communication sur nous-mêmes, nous avons à communiquer Dieu. Et le pire serait que nous fassions écran. (p.49).
La Tradition est un trésor, mais c'est un trésor vivant. Chaque génération a non seulement le droit mais le devoir d'y ajouter son bien afin que la génération suivante soit enrichie. (p.144).
Choisir de défendre une idée, une théorie, une théologie, plutôt que les hommes pou les femmes vivants, c'est "recrucifier" le Christ. (p.88).
Nous n'avons qu'une vie, la nôtre. C'est une chose que nous savons, mais il y a des moments où nous en avons réellement conscience. [...}
A ces périodes, la vie nous renvoie une image de nous et cette image est souvent un choc, et il y a un temps plus ou moins long de reconnaissance. Il faut s'adopter soi-même, renfiler sa carcasse. (P.30-31).
La prière est faite pour l'homme et non pour Dieu, car c'est l'homme qui est fait pour Dieu.Et la prière est l'un des moyens par lesquels l'être humain découvre qu'il est pour Dieu. (p.135).
Il n'y a pas de certitudes si l'on est véritablement chrétien. Jésus est maître d'intranquillité. (p.111).
C'est un des bonheurs de la modernité de nous avoir libéré de l'obligation de porter constamment un vêtement conforme à notre état. (p.47).
La richesse du catholicisme, c'est sa variété, sa diversité, quasiment son exubérance, sa luxuriance. (p.132).