Citations sur Idéalis, tome 1 : À la lueur d'une étoile inconnue (38)
Je me tenais au-dessus d'elle sur l'échelle à inspecter son univers, une neige légère me caressant les joues... un monde dans lequel même une araignée refuse de se laisser mourir si une corde peut encore être tissée sur une étoile... Il y avait là quelque chose qui mériterait d'être transmis à ceux qui mèneront notre ultime bataille glaciale contre le vide. J'envisageai de le consigner précautionneusement en guise de message pour le futur: par les jours de gelée, cherchez un soleil mineur.
Le futur était devenu un vide insondable, aussi imprévu d'imprévisible.
Au moins ne serait-elle pas entièrement seule.
Elle avait Ando et elle avait sa cuirasse, son compagnon silencieux, son passager clandestin, son habit vivant et mortel. Rien à voir avec une quelconque amitié, mais c'était déjà cela.
Ils n’étaient pas les seuls esprit brillants déterminés à percer les secrets de l’univers.
𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒂𝒖 𝒑𝒊𝒆̀𝒈𝒆, 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏𝒏𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒃𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒂𝒖𝒄𝒖𝒏𝒆 𝒆́𝒄𝒉𝒂𝒑𝒑𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆.
Soyez une dormeuse dépourvue de rêves.
- Ce n'est pas facile hein ? - Kira
- Pourquoi le serait-ce ? La nature n'a aucun égard pour ceux qui se tortillent et rampent dans ses profondeurs opaques. La tempête fait rage, emporte tout. Nul n'est épargné. Ni vous, ni moi, ni les étoiles du ciel. Nous resserrons nos pelisses, ployons la tête et nous concentrons sur nos existences. Mais la tempête ne s'interrompt jamais, ne tarit jamais. - Gregorovich
- Puisse votre chemin toujours vous mener à la connaissance, prisonnière.
- Et la connaissance à la liberté, ajouta Kira, pour compléter la maxime.
Kira tendit la main en signe d’amitié. Le chat se hérissa et retroussa ses babines.
– Comme tu voudras, petit enfoiré, marmonna-t-elle.