Le bord du monde est vertical

J'ai reçu ce roman dans le cadre de la Masse Critique. La quatrième de couverture m'avait bien tentée. Si l'histoire peut être intéressante laissant présager un roman d'aventure avec une intrigue liée à des légendes en fond d'écran, l'écriture m'en a éloignée.
J'ai été sans arrêt comme laissée au bord du chemin par ce style que j'ai trouvé lourd ou peut-être non maîtrisé, je n'ai pas les compétences pour en juger réellement.
Ce dont je suis sûre par contre c'est que je me suis réellement ennuyée, attendant un mouvement, un petit piolet pour s'accrocher à ce bord du Monde certainement trop vertical pour moi.
Un rendez-vous manqué pour ma part.

Non non et non !

Peut-être faut-il être sous substance pour apprécier pleinement ce livre… (humour)
Difficile … très difficile d'apprécier cette lecture.

Je suis parvenue au bout du supplice parce que je le devais pour émettre cette petite critique (reçu dans le cadre du prix relay x kitkat).

Traîne en longueur, récit trop philosophique. J'ai souffert et ce n'est pas un livre que je conseillerai.

« Rêve et réalité, réalité et rêve, vous faites de drôles de distinctions, vous, les vivants. Rêve et réalité se confondent, s'unissent et disparaissent bien haut sur ces géantes de la terre que nous appelons « montagnes », puisque tout ce qui monte converge.
- Vieux Mireaud, je comprends rien à ce que vous dites »

Si vous avez aimé la première partie de cet extrait alors allez y c est pour vous, si en revanche comme Solal (et moi) vous n'avez rien compris à ce que dit Mireaud, n'essayez même pas ;)

Le quart de couverture laissait à présager une histoire avec du potentiel, sur la montagne son ascension et la vie dans les coins les plus reculés... Mais sa lecture n'en a pas été le cas, sous couvert d'une expédition l'auteur nous fait un déballage philosophique, l'histoire aurait pu tenir en une vingtaine de pages... Et la dernière partie est complètement perchée et sortie un peu de nulle part...