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Critique de Ziliz


Dépression d'un homme vue à travers le regard de son fils de neuf ans. L'enfant relate avec ses mots la dégringolade brutale de son père et son hospitalisation, le désarroi des proches, et sa propre douleur de petit garçon déboussolé pris en charge par une grand-mère formidable.

Les ouvrages dont la narration imite celle d'un enfant me plaisent rarement. L'exercice est délicat, a fortiori lorsque l'auteur traite de sujets graves et prétend s'adresser à des adultes. le ton doit être juste pour que les réflexions enfantines, les éclairs de candeur ne semblent pas artificiels. Cela suppose déjà que les propos du jeune narrateur soient cohérents avec sa façon de s'exprimer. Pas de chance ici, je n'ai jamais réussi à faire coïncider les deux, donc à imaginer ce personnage.
Dans ce genre de roman, sur ce genre de thématique, on est souvent sur un fil : poésie ou cliché niais ? innocence ou fausse naïveté ? émotion ou sirop ? humour ou poncif ? Je suis tombée du mauvais côté : je n'y ai vu que du négatif, ou presque.

Agacement et grincement de dents croissants au fil des pages, comme avec certains ouvrages de M. Lethielleux, EE Schmitt, que je trouve démagos et "faciles". Même 'La vie devant soi' (Emile Ajar/Romain Gary) m'a hérissée à la seconde lecture, récemment, après une découverte enthousiaste à l'adolescence.
J'apprécie en revanche le ton du Petit Nicolas, celui de Raphaële Moussafir...

--- La couverture de l'édition brochée m'attire beaucoup plus que celle du format poche - laquelle correspond parfaitement, cela dit, à ce que je pense du contenu du livre (un enfant mal déguisé en adulte).
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