AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 389 notes
En ce mois de janvier, la lecture papier est un peu difficile pour moi par manque de pouvoir de concentration. Aussi est-ce avec un plaisir non dissimulé que j'ai découvert que Celle qui devint le soleil était disponible en audiobook. Il s'agit du 1er tome de la duologie The radiant emperor publiée chez Bragelonne et dont le 2ème opus vient de sortir.

Dans un village rongé par la famine, deux enfants reçoivent chacun une destinée. le garçon est promis à la grandeur. La fille, au néant… En 1345, la Chine est soumise à la cruelle domination mongole. Lorsqu'une attaque de hors-la-loi les laisse orphelins, c'est le fils qui se laisse mourir de chagrin. Prête à tout pour échapper à sa fin annoncée, la jeune fille endosse l'identité de son frère afin de devenir novice dans un monastère et va tout faire pour atteindre la grandeur abandonnée de son frère…

Il faut tout d'abord savoir qu'il ne s'agit pas d'une Fantasy mais d'une réécriture historique de la Chine du 14ème siècle., avec un soupçon de fantastique. Et c'est une réécriture queer.

Une fois, ces bases posées, laissez-moi vous dire que j'ai adoré cette lecture qui se prête divinement bien à l'audiobook !

J'ai été très touchée par le personnage et le destin de "zhu", prête à tout pour ne pas sombrer dans le néant qu'on lui a prédit et qui est généralement le destin qui est réservé aux filles dans cette Chine moyenâgeuse. C'est un récit définitivement féministe ! J'ai également beaucoup aimé le personnage de Ouyang, le général eunuque dont le sort n'est pas plus enviable.

Le tout est servi par une plume magnifique (la traduction est superbe !) et force est de reconnaître à l'autrice un don indéniable de conteuse. Même si je suis quasi ignorante de l'histoire de la Chine, j'ai trouvé ce roman très fluide et addictif, exigeant malgré tout.

Je ne tarderai pas à lire le 2nd opus, Celui qui noya le monde, que j'ai acheté à sa sortie.
Commenter  J’apprécie          100
En 1345, en Chine, le jeune Zhu Chongba est promis à un fabuleux destin, tandis que sa soeur n'a aucun avenir. Mais quand le garçon meurt, la fille, pour survivre, décide de s'emparer du destin de son frère, de se faire passer pour lui, et d'atteindre la grandeur promise par le devin.
J'ai beaucoup aimé la détermination et l'ingéniosité de Zhu à mener à bien son objectif tout en camouflant son secret. Née dans une famille paysanne, mourant de faim, en prenant la place de son frère, elle va pouvoir bénéficier des enseignements d'un monastère, une première étape vers ses rêves de grandeur.
A cette époque, la Chine est dominée par les mongols, dont le personnage principal est le général Ouyang, un combattant impitoyable et fin stratège, eunuque, châtré sur ordre du père de son actuel seigneur après que sa famille a été assassinée.
Nous voilà donc avec deux personnages très déterminés, l'une à accomplir son destin, l'autre à se venger.
Leurs rencontres seront donc explosives!
J'ai bien aimé les personnages, bien développés, dont on comprend facilement motivation et parcours personnel. Il sont loin d'être des héros, parfaits, des modèles, mais plutôt des êtres tiraillés entre morale et détermination.
Je ne connaissais rien de l'histoire chinoise de l'époque, mais cela n'est absolument pas gênant. On retrouve les éléments habituels d'un conflit : alliances, trahisons et complots.
J'ai beaucoup aimé et attend le tome 2 à paraitre en novembre avec beaucoup d'impatience!
Commenter  J’apprécie          100
J'ai craqué.
J'ai craqué sur la couverture de toute beauté et sur la promesse d'un récit guerrier, de vengeance et d'ambition.
Mais au final, je me dis : tout ça pour ça ?!...

Bien sûr, le côté historique de la chose joue beaucoup pour le plaisir de lecture : la Chine impériale en toile de fond, il faut dire que ça envoie du lourd. Autant dans les décors que dans l'importance des traditions. Et quitte à casser ces codes pour en faire un roman moderne, allons-y ! : Zhu, héroïne de cette histoire, a décidé de contrecarrer le destin qui était le sien (à savoir : rien) pour atteindre la grandeur, et devenir, tout est dit dans le titre, rien de moins que le soleil.
Une idée de base donc, pour moi fort plaisante.
Mais j'avoue avoir été refroidie (par le soleil, mouarf !) à cause des répétitions incessantes du mot 'destin' et de la notion de 'grandeur' qui nous sont servis à toutes les sauces et à (presque) tous les paragraphes. Oui, on avait compris dans quoi on s'engageait, à la base. Surtout que ces notions, bien qu'importantes pour la compréhension des tensions dramatiques, oui oui, sont développées non seulement pour l'héroïne, mais pour tooouuss ses compères et détracteurs, autant dire que ça en fait, du monde. Et qu'on avait compris l'idée, vraiment, que le destin n'est rien face à la volonté de vivre.
.
Et je me rends compte, qu'à force de nous seriner le thème du roman, j'en ai perdu le plaisir de participer à l'aventure. Parce que des fois, j'aime bien me creuser le melon pour découvrir toute seule les conséquences de ce que je suis en train de lire.

Cela dit, j'ai bien aimé les personnages, qui sont loin d'être parfaits, et encore plus loin du manichéisme qu'on pourrait s'attendre dans un récit de guerre. Zhu, ambitieuse, carnassière et volontaire ; et son antagoniste Ouyang, implacable, beau et féroce, dont je crois avoir préféré les chapitres (oui, j'ai un faible pour les "méchants" torturés !), que demander de plus ?
Mais là encore, dommage que les raisons de leurs actions soient décryptées, analysées et expliquées en toutes lettres... Parfois, une seule image est plus forte que tous les discours.
.
Si je devais retenir ce qui me déçoit : ces analyses qui m'ont sortie de ma lecture : ça aurait pu être beau si on ne m'avait pas dit que c'était beau.^^
Si je dois finir sur du positif, ce sera grâce à la complexité des émotions humaines, qui nous pousse à agir et accomplir de grandes choses.
Commenter  J’apprécie          90
Véritable épopée historique dans la Chine médiévale, "Celle qui devint le soleil" allie aventure et fantastique.


1345. Soumise aux Mongols depuis Kubilaï Khan, la Chine ploie sous le joug du Grand Yuan, descendant des Khan. Cherchant par tous les moyens à détruire la culture chinoise, les Mongols asservissent paysans et ouvriers qu'ils considèrent comme leurs esclaves. Mais la révolte gronde, et les Turbans Rouges, résistants courageux mais pauvres, commencent à s'organiser.

Dans ce contexte, la fille Zhu se retrouve orpheline et livrée à elle-même suite à la mort de son frère. Elle n'est qu'une jeune fille, paysanne de surcroît. Dans ce monde violent, elle n'est rien. En endossant l'identité de son frère pour survivre, elle n'imagine pas le destin qui l'attend. Mais être un garçon quand on est une fille n'est pas si facile, et Zhu devra être bien rusée pour passer entre les ambitions des uns et la jalousie des autres. Arrivera-t-elle à atteindre la grandeur tant espérée?


Et nous voilà partis pour un voyage à travers la Chine médiévale, où les dirigeants écrasent les petits, les guerres provoquent des famines et les administrations gèrent des empires démesurés. Tout est grand, les monastères comme les montagnes, les palais comme les fleuves. Et cette toute jeune fille, courageuse et opiniâtre, va déjouer les traditions et les esprits qui veulent la laisser dans un rôle de servante. Son parcours sera long et difficile, mais elle saura s'affranchir des diktats et, surtout, réfléchir pour réaliser son destin.

Outre ce portrait de femme, l'auteure a totalement réussi sa retranscription de la Chine du 14ème siècle, avec son gouvernement, ses généraux, son organisation territoriale, sa culture mongole. La carte du début d'ouvrage est bien pratique pour suivre les différentes armées et le parcours de Zhu. Les enjeux politiques sont clairs, les jeux d'influence aussi. Tout est dans la tactique et dans les alliances. Autant de machinations dans lesquelles Zhu ne devra pas tomber.

Aspect non négligeable du roman, les croyances de l'époque sont omniprésentes. L'honneur est incontournable, on maudit des familles sur plusieurs générations, les prénoms sont plein de significations. Cela va même jusqu'aux esprits qu'il ne faut pas contrarier et aux fantômes avec qui il faut faire profil bas. Zhu n'aura pas trop de son pragmatisme pour éviter leur piège.

"Celle qui devint le soleil" est d'une écriture très riche, travaillée, l'ambiance assez sombre est appuyée par de nombreuses tragédies. Ce roman est résolument adulte, plutôt exigeant mais tellement épique que je ne peux que le conseiller à tous les fans d'épopée fantastique.
Commenter  J’apprécie          70
Voilà un roman dont les exemplaires se sont vendus comme des petits pains aux Imaginales 2022. Je le sais parce que j'ai eu le stand sous le nez pendant trois jours ! le format collector était splendide, bien que pas donné, mais j'ai résisté, parce que j'ai tendance à me méfier de la fantasy historique asiatique, je n'accroche pas souvent. Cependant, encouragée par les critiques enthousiastes des copinautes, je me suis néanmoins procuré la version audio, que je viens de terminer. Retour sur une déception annoncée.

Nous sommes au XIVe siècle, la Chine est occupée par les Mongols. Les Zhu vivent des temps difficiles et fondent tous leurs espoirs sur leur huitième fils, Chongba, auquel on a prédit la grandeur. À l'inverse, seul le néant attend leur deuxième fille... Mais lorsque les deux enfants se retrouvent seuls à la suite d'une attaque de brigands, Chongba se laisse mourir et la fille décide alors de s'approprier son destin en prenant sa place au monastère où il devait devenir novice. Il y a là de quoi intriguer n'importe qui. J'étais très curieuse et enthousiaste en commençant cette histoire. Malheureusement, j'ai assez vite déchanté.

Le début du récit était pourtant sympa, mettant en avant la détermination de Zhu à ne pas rester une laissée-pour-compte, une moins que rien destinée au néant. La première partie est consacrée à cette thématique ainsi qu'à la manière dont Zhu dissimule son identité, son genre surtout, au monastère. Mais comment y croire une seule seconde ? Comment croire qu'elle ait réussi à dissimuler son corps de femme, avec tout ce que cela implique, dans cette communauté d'hommes, et ce pendant des années ? Certaines scènes font figure de justification mais c'est assez grossier et on a bien du mal à y croire.

Zhu grandit et finit par quitter le monastère. La guerre fait rage entre l'oppresseur, càd les Mongols, et les rebelles, autrement appelés les Turbans Rouges. La narration s'attache à d'autres personnages, en particulier le Général Ouyang, un eunuque au service d'un prince mongol. C'est le moment où l'on entre dans le vif du sujet, celui de l'ascension de Zhu. Enfin, en principe, parce que c'est aussi celui où j'ai commencé à m'ennuyer. La plume est efficace et pourtant cela m'a paru terriblement long et redondant. Je n'ai pas réussi à m'intéresser réellement aux personnages et à ce qui leur arrivait. À leur désir d'avoir un destin exceptionnel ou de faire honneur à leurs ancêtres. Tout tourne autour de cela, alors que c'est un état d'esprit qui m'est totalement étranger et qui me laisse de glace.

Si la dernière partie m'a paru un peu plus intéressante, parce que plus dynamique peut-être, le mal était malheureusement déjà fait et je n'avais plus qu'une envie : en terminer. Je suis donc bel et bien passée à côté, et même si je ne suis pas du genre à m'arrêter en cours de route, je ne suis pas sûre du tout de lire la suite. Entre ennui et indifférence, une lecture qui, selon moi, ne valait pas son investissement.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          70
La première partie de ce livre commençait bien, et j'étais contente de découvrir un roman prenant place à une époque et dans une région dont je ne connais rien. Malheureusement, j'ai ensuite complètement lâché, et j'ai eu beaucoup de mal à suivre.
Je me sentais complètement perdue entre les personnages et les événements. A part deux ou trois personnages, je ne savais jamais qui était qui et quelles étaient les relations entre eux. Difficile de s'attacher à eux et de suivre l'intrigue dans de telles conditions. Et pour les quelques personnages que j'ai repéré, je n'ai pas sentie d'attachement, pas d'empathie pour eux même lorsqu'ils rencontraient des difficultés.
Au début, j'ai bien aimé Zhu, je voyais la jeune fille forte et déterminée qui se bat pour survivre, puis pour ce qu'elle veut. Mais ces traits la rendaient finalement de plus en plus détestable, particulièrement à la fin. Malgré ce sentiment, je comprends la volonté de l'auteur de peut-être montrer l'impact du pouvoir sur une personne.
J'ai eu beaucoup de mal avec la romance, qui me semblait fausse et jouée. Je ne croyais pas du tout aux sentiments des personnages, particulièrement d'un des parti. Une scène de sexe, aussi, m'a prise par surprise et semblée crue d'une façon absolument pas nécessaire.
L'intrigue me semblait intéressante, au début. Une jeune fille qui prend la place de son frère pour survivre et qui confronte le destin qui lui a été annoncé. Petit à petit, l'histoire a perdu cet aspect à mes yeux, et j'avais l'impression de lire un livre de guerre. On passait d'une guerre à une autre, avec quelques discussions politiques entre, mais j'avais du mal à suivre celles-ci également et à comprendre les enjeux. Ce manque de compréhension m'a progressivement fait perdre intérêt pour l'histoire, tout comme la grande prévisibilité du dénouement de plusieurs événements.
Je suis donc très déçue de cette lecture, alors que le résumé et les premiers chapitres étaient prometteurs. Je ne donnerai pas sa chance à la suite de la série.
Commenter  J’apprécie          70
Deuxième abandon de l'année...j'en attendais beaucoup de ce roman qui m'avait l'air très prometteur. Hormis le magnifique travail éditorial, le résumé était alléchant. Ainsi donc voici venu les causes de ma déception..
J'ai lu environ 40% du roman, et j'ai lutté pour en arriver jusque là.

Les raisons de cet abandon :

1) Je n'ai pas accroché avec le style d'écriture, les chapitres sont très long et parfois dénudés d'actions.

2) Les personnages sont particuliers. Beaucoup de noms en l'espace de peu de temps des bonds dans le temps. Et je n'ai développé aucun attachement pour l'héroïne principale que j'ai trouvé fade ..

3) Concrètement je pense que le style asiatique ne me correspond peut être pas tout simplement, je n'étais pas très emballé par le thème

Malheureusement c'est un abandon pour moi ce qui lui voudra 1,5/5
Commenter  J’apprécie          70
Celle qui devint le soleil, livre de fantasy historique prenant place en Chine au XIVème siècle, à une époque où les envahisseurs mongols avaient fondé leur propre dynastie, celle des Yuan.

Réglons rapidement le volet fantastique, ce n'est pas vraiment ce qui sera mis en avant, celui-ci ne se manifestant qu'en de toutes petites touches, qui sont à la limite d'être facultatives.
C'est surtout l'époque et le contexte qui vont être mis en valeur, au travers d'une jeune fille qui décide de prendre la place de son frère qui vient de décéder et de vivre le destin fabuleux auquel il était promis.
Déguisé en garçon, elle rentre donc dans un monastère puis, plusieurs années plus tard, alors que celui-ci est détruit par les Mongols, elle rejoint le mouvement des Turbans Rouges, résistance chinoise qui peine à trouver un équilibre parmi les forces qui la composent.

Si j'ai aimé le contexte historique et tout ce que ce roman a pu m'apprendre, je suis malheureusement passée à côté de ma lecture à cause des personnages.
J'étais pourtant pleine d'espoir en suivant Zhu qui, au départ, est volontaire, battante et avec un esprit de survie redoutable. Tout son passage au monastère est efficace et son enrôlement dans les premières lignes des Turbans Rouges fonctionne bien, notamment dans la première bataille qu'elle mène face à l'armée mongole.
Malheureusement, son personnage devient par la suite insupportable, sa volonté de survie devenant une escalade vers l'envie de grandeur et elle ne recule devant rien pour avancer, piétinant ses propres alliés au passage s'il le faut.

Face à elle, chez les Mongols, on suit Ouyang, eunuque dont la famille a été massacrée par celui qui est devenu son dirigeant. Proche de l'héritier du clan, il est tiraillé entre son envie de vengeance et son amitié et même un peu plus pour Esen.
Lui aussi, j'avais très envie de l'aimer, mais la misogynie énorme qu'il déverse a fini par me le faire détester, sans compter que j'ai trouvé certains de ses plans beaucoup trop alambiqués pour pas grand chose.

Dans l'ensemble, il est compliqué de s'attacher à qui que ce soit, à l'exception pour ma part de Wang, frère adoptif d'Esen, qui a été le seul à me toucher par sa volonté d'être aimé alors que sa famille le déteste.

Du coup, j'ai eu du mal à m'impliquer dans ce qu'il se passait et j'ai fini par lire ce roman de manière très détachée, voulant juste le terminer pour voir jusqu'où Zhu pouvait bien aller. C'est un peu dommage parce que tout le volet sur l'acceptation de soi-même et de son genre m'est du coup un peu passé au dessus alors qu'il est plutôt bien intégré et mené à son terme.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          70
Je ne sais absolument pas comment parler de ce roman. J'ai aimé, mais c'est tellement différent de ce que j'ai l'habitude de lire que je ne saurais même pas dire si j'ai "bien aimé sans plus" ou "adoré". Déjà, même s'il est vendu comme un roman de fantasy historique, le côté fantasy est très, très léger et ne tient qu'une place très mineure dans l'histoire. J'avoue que ça m'a un poil déçue, je ne suis pas ultra fan des romans historiques à la base. En plus de ça, l'intrigue est très portée sur des manoeuvres politiques et guerrières et ça non plus, c'est pas tellement mon truc...
Néanmoins, l'histoire est portée par des personnages très forts, complexes et développés avec un soin tout particulier, et ça, ça fait toujours remonter mon intérêt ! ^^ Parker-Chan parvient à nous dépeindre des personnages très caractérisés, chacun pourvu d'une personnalité et d'une voix qui lui est propre, et qui restent pourtant tout en nuances, mais sans jamais tomber dans la caricature ou l'incohérence. Même les personnages secondaires, pourtant nombreux, n'y ont pas échappé, et là où dans la plupart des romans ils auraient fini par ressembler à une vague foule en toile de fond, ici ils ont chacun leur visage, leur voix et leur rôle.
En parlant de toile de fond, les descriptions et les mises en situation bénéficient elles aussi d'un travail soigné et fouillé qui m'ont fait plonger dans le livre comme si j'y assistais aux premières loges. le style est un peu particulier, à la fois simple et complexe et il m'a souvent obligée à lire lentement pour m'imprégner de chaque mot, de chaque image, mais c'est aussi ce qui participe à donner une atmosphère toute particulière à ce texte et une aura assez surprenante de modernité mêlée à la saveur poussiéreuse de l'ancien.
Bref, une bilan plutôt positif pour moi mais qui me laisse un arrière-goût un peu singulier, comme si j'avais manqué quelque chose.
Commenter  J’apprécie          72
C'est après 7 chapitres et 124 pages laborieuses que j'ai décidé d'abandonner cette lecture. Et j'en suis tellement déçue !

L'histoire a l'air géniale, la construction du récit est super intéressante, les personnages ont beaucoup de potentiel et la plume de l'autrice est très sympa. le problème, c'est qu'il manque de la technique dans son écriture.

Déjà, il y a beaucoup trop de description, c'est insupportable. En 120 pages, on peut compter sur les doigts de la main le nombre d'interactions, de dialogues entre les personnages. Et si encore, il y avait de l'action. Mais très honnêtement, on avance pas beaucoup. Mais le plus gros problème et la raison pour laquelle j'ai abandonné, c'est surtout que l'autrice ne respecte pas ce principe fondamental en écriture : "Montre, ne dit pas." Elle dit tout sans jamais montrer et c'est surtout le cas pour les émotions : par exemple, au lieu de montrer que tel personnage est en colère par des actions, elle écrit : "Il est en colère". Et ça c'est franchement pas possible. C'est un calvaire à lire. On a absolument aucune émotion qui transparaît et du coup on arrive pas à s'attacher aux personnages ni à rentrer dans l'histoire.

Je suis vraiment super déçue de ne pas avoir aimé parce que ce livre avait beaucoup de potentiel. Et pour les lecteurs français, sait-on jamais, peut être que la traduction sera mieux...
Commenter  J’apprécie          70





Lecteurs (1264) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2551 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}