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Citations sur Notre quelque part (39)

Ma mère me disait toujours qu'il est bon de terminer ce qu'on doit faire avant le départ du soleil ; ainsi, son départ n'est pas la fin de la journée mais le commencement de la nuit.
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chacun a le droit de faire la même erreur deux fois et venir demander pardon après, mais si tu fais la même chose une troisième fois encore, alors c'est toi-même qui es en train d'insulter la sagesse de ceux qui ont vécu avant toi.
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Il se rappelait combien ces femmes avaient été contrariées lorsque l’électricité était arrivée dans leur petit coin de pays. Mais ce n’était pas tellement l’électricité qui les dérangeait, plutôt les réverbères. À quoi bon détruire la nuit ? Et elles s’échauffaient, s’échauffaient, tandis que les hommes, eux, contemplaient, soupiraient, et réparaient leurs filets.
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Nos Sages disent toujours que toutes les choses dans ce monde sont comme le sommeil ; il vient, et il part. Le bonheur et la folie, c'est comme ça aussi. Au temps de l'histoire que je vous raconte maintenant, un homme est arrivé du lointain pays de Kenya pour dire ici que des hommes blancs anglais le pourchassaient pour lui couper les testicules (je te dis, ce monde est plein d'étonnement !), et dans ce moment nous avons compris que vraiment le temps de la folie était venu.
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Le féticheur Oduro a du mal à recruter un assistant, et les jeunes gens ne lui font plus confiance ; ils veulent des comprimés, et il n'a que des herbes à leur donner.
Les choses ont changé. Mais la nuit tombe toujours de la même façon.
Page 34
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Avec le recul, Kayo se demandait si ce n’était pas justement au moment où il avait accédé à la requête de Nana Seykere, lui demandant de laisser Oduro choisir la manière dont on allait se débarrasser des restes, que son enquête avait cessé d’être scientifique. Mais après tout, de quel droit aurait-il pu, lui, Kayo, arriver dans ce village et prétendre balayer d'un geste les traditions de ces gens, leurs coutumes, et précipiter dans le chaos tout un monde, au nom d'une science qui, pourtant, n'était pas dénuée d'incertitude ?
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"Hmm, Qu'est-ce que je vais vous dire encore? C'est ça mon histoire. Et comme toutes les histoires, c'est une histoire qui parle d'oublier. Di nous cessons d'oublier alors il n'y a plus d'erreurs, et il n'y a plus d'histoires"
P.237
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Mais ce que Oduro a dit à Kwaku Ananse le jour là, c'est que si sa main venait toucher Mensisi encore une troisième fois, alors son destin allait quitter les mains des vivants et les ancêtres seraient forcés d'intervenir pour rendre leur propre justice, parce que c'est vrai que tout un chacun a le droit de faire la même erreur deux fois et venir demander pardon après, mais si tu fais la chose une troisième fois encore, alors c'est toi-même qui es en train d'insulter la sagesse de ceux qui ont vécu avant toi.
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Avant, beaucoup d'hommes avaient l'habitude de corriger leurs épouses de temps à autre, mais quand nous tous là nous avons vu ce que Kwaku Ananse faisait, nous avons compris pourquoi nos Aïeux disaient que l'homme brave doit montrer son courage et sa force sur le champ de bataille, et non dans sa maison. Ce que nous avions coutume de faire là, n'était pas correct. La force qu'on nous a donnée, cette force doit nous servir pour protéger nos semblables, et non pour faire de nos semblables des esclaves. Donc, sebi, c'est à cause de Kwaku Ananse que les hommes ont cessé de battre leurs femmes dans le village.
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Le soleil plongeait en bas du monde quand nous sommes partis chercher les arbres bambou que le féticheur Oduro nous a indiqués. Je me souviens, j'ai regardé le ciel et j'ai dit, bientôt les chauves-souris vont peupler l'air de leur aveuglement.
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