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Critique de pencrannais


Deuxième tome de la série Aristophania, Progredientes, comme son titre obscur le montre pourtant, décrit les progrès que vont faire ou ne pas faire, Basile, Victor et Callixte, pris malgré eux dans une guerre de magicien entre le royaume Azur et le roi banni.
Les deux frères et la soeur sont sous la protection d'Aristophania depuis le premier opus, et alors que les forces obscures du roi banni se montrent de plus en plus puissantes, elle doit absolument permettre à ces trois enfants de découvrir leurs part d'Azur en eux. C'est à dire devenir de vrais magiciens. Mais cela ne s'apprend pas, cela se découvre. Et les enfants ne comprennent pas pourquoi elle leur donne des énigmes à percer et des travaux absurdes à réaliser. Comme si les enseignements de Monsieur Miyagi dans Karaté Kid rejoignaient celui de maître Yoda de l'Empire contre attaque.
Mais élevé dans un monde humain jusque-là, les trois enfants sont-ils réellement les derniers espoirs de l'Azur comme le pense Aristophania ?
Pendant qu'ils semblent inaccessibles à la magie, les sbires du roi banni paraissent eux de plus en plus forts. le temps presse. L'espoir s'effrite.
Le scénario de Xavier Dorison est toujours aussi bon.
Après un premier tome d'exposition mais déjà sacrément addictif, le deuxième nous plonge dans le vif du sujet. Une sorte de roman d'apprentissage fantasy - belle époque - provençal.
La comparaison avec la guerre des étoiles faite par Alfaric est très juste. On peut aussi penser aux X-men ou aux Chroniques du Grimnoir de Larry Correia.
Aristophania, le personnage qui donne son titre à la série, prend elle aussi un peu plus d'épaisseur. de figure un peu lointaine, elle devient plus humaine (ce qui pour une sorte de sorcière est un peu paradoxal). Les trois enfants, eux, sont en train de venir plus adultes. Leur compréhension du monde très compliqué dont ils découvrent quelques bribes au fur et à mesure de leur apprentissage accélère ce passage, mais ne les rend pas pour autant sensibles à l'Azur. A moins que …
Joël Parnotte est encore une fois très à l'aise dans cette histoire sombre et magique à la fois. Il passe de planches lumineuses sous le soleil de Provence à des moments plus sombres et parfois glauques avec une aisance absolue. Les décors sont fouillés et détaillés, les personnages ont tous du caractère et ce roi banni représenté comme un Jean Valjean sortit des Misérables, réussit à nous inquiéter pour le sort des enfants et celui du royaume d'Azur.
Nous sommes maintenant à la moitié de l'histoire, à l'aube de la guerre et une fois n'est pas coutume, le clan maléfique semble avoir une longueur d'avance sur les héros. Vite le prochain épisode !
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