Amoureux de sa ville natale, l' écrivain italien Pasinetti, disparu en 2006, situe son roman, comme ses précédents livres, au coeur de Venise, dans le quartier de Dorsoduro.
Dans les années 20, et, le début du fascisme italien, le narrateur, jeune garçon, à l' époque, raconte, avec nostalgie et humour, la vie de familles bourgeoises, logées dans un vieux palais.
Le roman est foisonnant, touffu. le lecteur se perd dans la galerie des nombreux portraits dessinés par l' auteur.
Cependant, un charme, sans aucun doute vénitien, se dégage de ce long récit et certaines passages évoquent des images de Visconti ou des pages de
Thomas Mann.