Grosse déception et abandon à la page 48 (sur 462) de ce roman qui pourtant s'avérait prometteur selon la quatrième de couverture, "En toile de fond, les années 20 et la montée du fascisme". Pléthore de personnages dont l'auteur détaille une partie de l'arbre généalogique de façon très brouillonne, passant d'une famille à l'autre, sans repère chronologique, un chapitre entier sur les gencives et les dents (l'un des protagonistes est dentiste), un style qui se veut littéraire mais tourne en rond, c'est confus avec beaucoup de retour sur des évènements déjà évoqués, bref un roman qui promettait et qui a fait plouf dans le Grand Canal de Venise.
Ciao Venezia....
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"Il est presque superflu de rappeler que Venise, et le Sestiere de Dorsoduro en particulier, ont toujours eu coutume d'accueillir un pot-pourri bigarré de gens et de situations de toutes provenances, et de les assimiler".
Ainsi est Venise, ville-joyau posée sur son écrin couleur de mer. A Venise, rien n'est tout à fait pareil. Il y a toujours un décalage entre ce qui se prépare à Venise, dans Dorsoduro en particulier, et à Rome. Si dans la capitale tout fini par passer aux oubliettes, à Dordosuro tout refait toujours surface, deux jours ou deux ans plus tard. Mais chaque chose ou événement réapparaît ou se réalise. Il en est ainsi des conversations entre les habitants de Dorsoduro. Elles sont interminables, et reviennent sans cesse.
Il en est ainsi des Rumeurs. A Dorsoduro, elles ont toute leur place. Elles n'épargnent rien, ni - surtout - personne. Et à Dorsoduro, plus qu'ailleurs, elles ont du grain à moudre. A commencer par les habitants du palais Bialievski où vivent de vieilles familles vénitiennes : les Balmarin, les Tolotta Pelz et Bialevski, maître des lieux.
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