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Citations sur Les fabuleuses tribulations d'Arthur Pepper (61)

L'es pace d'une seconde, il envisagea de reprendre sa vieille routine, histoire de donner un sens à sa journée : il se prit même à regarder sa montre pour voir s'il n'était pas l'heure de se préparer des tartines. Oh et puis merde ! se dit-il soudain. Il vivrait cette journée comme elle viendrait et verrait bien ce qu'elle aurait à lui offrir.
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Il passa sa journée en bon touriste, profitant de ce que Miriam et lui auraient dû déCouvrir ensemble : les yeux écarquillés, il admira les monuments illustres de Londres - le London Eye, le palais de Westminster, Big Ben - et apprécia chaque seconde du spectacle. Il effectua un circuit touristique dans l'un des fameux bus rouges à ciel ouvert, puis déambula au hasard dans les rues qui s 'ouvraient devant lui, les veines Chargées d'adrénaline. C'était comme si la ville l'avait engloutis, le baignant d'excitation plutôt que de cette peur de l'inconnu qu'il avait tant redoutée.
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Regarde-moi, Miriam ! hilare, malgré les larmes qui, mêlées aux gouttes de pluie, coulaient le long de ses joues. je me lâche ! Je te pardonne, tu sais ?
Tu m'as caché des choses, oui mais c'est parce-que tu pensais que c'était mieux comme ça ! J'ai besoin de croire que tu l'as fait pour de bonne raisons. Et puis, je suis encore en vie ! J'aimerais que tu le sois, toi aussi, mais tu es morte !
Ça à beau être douloureux, je veux vivre, Miriam ! Je ne veux pas finir rabougri et desséché comme un crabe au soleil
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Arthur n'aurait jamais pensé qu'il pu exister autant de langues différentes d'ailleurs.
Il avait l'impression de se retrouver au centre d'un carrousel, immobile, invisible, tandis que le monde tourbillonnait autour de lui.
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Comment les jeunes pouvaient se montrer à ce point aussi insouciants ?
Comment pouvaient-ils parler de la mort comme s'il s'agissait d'un continent lointain dont ils ne verraient jamais les côtes ?
Et puis comment Nathan pouvait-il se permettre de parler de Miriam avec autant de légèreté ?
Les joues chauffées par l'agacement, Arthur enfonça ses ongles dans la banquette en cuir et tourna la tête vers la vitre pour ne pas risquer de croiser le regard du jeune homme dans le rétroviseur
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- Je suis un monstre d'habitudes, annonça Rajesh. Je prends chaque jour mon thé à la même heure, aime plier mon journal chaque fois de la même façon et prends très précisément trente minutes par jour pour le lire , confortablement installé dans mon fauteuil.
- En ce cas, je sabote votre routine...
- Vous ne sabotez pas ma routine : vous enrichissez mon quotidien. Il est bon de mettre un petit coup de pied dans la ruche à l'occasion.
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- Mais ... Qu'est-ce que c'est que toutes ces photos ?
- C'est ta vie, papa, répondit Lucy. Tu ne voulais pas regarder dans la boîte rose et blanche, alors je t'ai apporté les photos. J'aimerais vraiment que tu les observes toutes avec attention ; que tu les regardes et que tu te souviennes de la vie fabuleuse que vous avez partagée, maman et toi.
- Tu ne sais pas tout Lucy. J'ai ... découvert des choses ...
- Peu importe ce que tu as découvert : ça ne changera rien à la vie que vous avez eue ensemble ; à toutes ces années de bonheur. Le passé a fini par t'obséder, papa. Tu es devenu obnubilé par la vie de maman avant votre rencontre, et tu t'es convaincu qu'elle avait été plus palpitante, riche et heureuse que celle que vous avez partagée.
Arthur se retourna vers les photographies : il y en avait des centaines de Miriam et lui. Ensemble.
- Regarde un peu ta vie, papa. Regarde le sourire de maman. Regarde le tien, aussi : vous étiez faits l'un pour l'autre. Et vous étiez heureux. Alors, peut-être que vous n'avez pas connu les tigres, les poèmes enflammés, les emplettes à paris et les contrées exotiques ... En tous cas, vous avez eu une vie entière aux côtés l'un de l'autre. regarde-là ... et chéris-là.
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Cela faisait un an, jour pour jour, que sa femme était morte.
Les gens préféraient dire qu'elle était "partie", comme si le mot "morte" avait quelque chose de blasphématoire. "Partie". Arthur ne supportait pas cette formulation. Elle avait quelque chose de doux, de délicat : une péniche voguant, paisible, sur l'onde frémissante d'un canal ou une bulle de savon flottant dans la lumière d'une journée sans nuages, oui, c'était délicat, mais la mort de sa femme n'avait rien eu de cette douceur-là.
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La chaleur l'enserrait comme un étau, le frappait de léthargie, d'une lenteur pesante, et des gouttes de sueur le picotaient aux aisselles et perlaient sur son front. Cette sensation de se trouver en pleine fournaise lui plaisait beaucoup.
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Il se passa deux doigts sous les yeux pour sécher de nouvelles larmes : il craquait. Sa vie avec Miriam n'avait été qu'une imposture...
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