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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Charles Patterson soutient dans Un éternel Treblika une thèse qui en choque plus d'un : notre façon de traiter l'animal est similaire à celle dont certains peuples ont été traités durant la Seconde Guerre Mondiale, ou plus exactement, peut être est ce à cause de notre rationalisation des "ressources" que représentent les animaux que ces personnes ont été traitées comme telles.
Ahurissant au premier abord, et pourtant... L'auteur démontre point par point cette idée, avec des dizaines de sources à l'appui. Regards condescendants sur les autres espèces, industrialisation toujours plus rapide de la mort, reproduction choisie et donc stérilisation ont été appliqués aux hommes... Aujourd'hui, comment nier l'évidence ? Pourquoi continuons nous à humilier et tuer, à infliger un meurtre de masse constant pour notre seul plaisir gustatif sacrifiant ainsi 60 milliards d'animaux par an ? C'est la question que pose ce livre.

" Un jour, nos petits enfants nous demanderont : Où étais tu pendant l'holocauste des animaux ? Qu'as tu fait contre ces crimes terrifiants ? Nous ne pourrons pas leur offrir la même excuse une seconde fois - que nous ne savions pas. " Helmut KAPLAN.
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Un livre lumineux, qui dévoile une pensée qui demeure encore malheureusement avant-gardiste - la conception de l'animal comme un être-vivant à part entière, qui ne mérite pas d'être réduit en esclavage et massacré par l'homme.

L'auteur fait le lien entre l'invention du travail à la chaîne aux abattoirs de Chicago, son application à l'industrie automobile par Ford - asservissement du prolétaire, le réduisant à un rouage dans la grande machine capitaliste -, ce même Ford qui sera "consultant" auprès des nazis pour leur apprendre à rationaliser le génocide de 6 000 000 de Juifs dans les camps de concentration... Comme quoi, celui qui ne se montre pas humain envers les animaux se prédispose à ne pas l'être non plus envers les hommes.
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Franchement, j'ai été bluffé par les apports historiques de ce livre!

C'est simple, c'est cet ouvrage qui m'a donné envie d'en apprendre plus sur l'Eugénisme et cette partie de l'histoire que l'on apprend pas à l'université....

L'Histoire avec un Grand H est là bien étudiée. L'auteur y fait des liens entre les premières domestications de l'animale et notre changement de consommation pour arriver à cet élevage industriel qui résulte de la GESTION DE LA MORT à échelle INDUSTRIELLE, processus réfléchi et élaborer aux USA puis repris par l'Allemagne Nazie dans les années 30.

Oui, le lien entre le Nazisme avec la gestion des camps de la mort et la production à grande échelle est la thèse de départ de ce livre dont le titre évocateur invite le lecteur à se pencher sur ce lien que l'on ignore.

Une lecteur assez dure dans le sens où l'auteur ne passe pas par 4 chemins et détaille les 1ers grands abattoirs, notamment ceux de Chicago à la fin du XIXème siècle....impressionnant de réalisme!

Une étude très bien documentée! BRAVO!
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