AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de KobeChan


On ne présente plus James Patterson, auteur américain à succès et extrêmement prolifique. Pour ma part, c'est la deuxième fois que je tente l'expérience avec lui, la première s'étant malheureusement soldé par un échec.

Mais celui-là, je le voulais vraiment, et ce bien avant que la série ne soit diffusée à la télé. Grande défenseur des animaux, tirant un peu trop dans l'anthropomorphisme souvent, ceux qui me connaissent savent à quel point ce sujet me touche. Et le résumé de ce livre m'a énormément attiré. Autant dire qu'il était fait pour moi.

Délaissant les romans policiers pour un thriller apocalyptique, l'auteur nous livre ici un monde où les animaux, sauvages comme domestiques, décident de renverser la balance. Maintenant, ce sont eux les chasseurs.
Bref, un bon petit roman comme je les aime. Sauf que, non, décidemment, le courant ne passe pas entre James Patterson et moi. Pourquoi ? Parce que je n'accroche pas vraiment avec les romans écrit à la première personne et que je n'adhère pas particulièrement non plus aux écrits qui apostrophent directement le lecteur durant la lecture. Après, il m'est arrivé d'en lire et de beaucoup apprécié, je pense notamment à « Je suis Pilgrim » de Terry Hayes ou à l'excellent « 22/11/63 » de Stephen King, qui font tous les deux partis de mes plus grosses belles découvertes de l'année. A dire vrai, il m'est difficile d'expliquer pourquoi je n'accroche pas à l'écriture de cet auteur. J'ai envie de dire : « C'est comme ça, ça arrive. », parce que oui, c'est fréquent, mais ce serait trop facile. Peut-être qu'un troisième essai avec ce monsieur serait une bonne idée. Pourquoi ne pas tenter ? En deuxième et dernier lieu, j'ai regretté quelques facilités prises par l'auteur : Un peu trop facile.

Pour le reste, j'ai beaucoup aimé l'intrigue en elle-même. La fin m'a laissé pantoise, un peu décontenancée par ce petit zeste de réalisme, cette sensation désagréable qui vous fait réaliser qu'en effet, nous ne sommes pas prêts de changer. Les théories avancées par les auteurs semblent plausibles et la seconde moitié du roman se laisse lire très facilement.

Je ne le conseillerai pas vraiment, surtout pour les bémols cités ci-dessus mais il se laisse lire, c'est vrai. Pour moi, et c'est bien la première fois que je le dirai : J'ai préféré l'adaptation au bouquin !
Commenter  J’apprécie          63



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}