-Tu ne lis pas de polars, hein ? raille gentiment D’entrerroches.
-Non, ça m’emmerde : il y a toujours un sérial killer, des complotistes francs-maçons ou nazis, et un vieux flic bourru qui mène l’enquête accompagné d’une jeune fliquette reubeu qui le trouve terriblement sexy. Ça m’emmerde, si tu savais.
-Tu as dû lire de mauvais polars.
-J’ai pourtant essayé de me fader ceux qui se vendent le mieux, les trucs qui font la une des magazines chaque année.
-C’est bien ce que je dis : tu as lu les mauvais polars.
– Des types ont chargé les gens qui voulaient rentrer dans l’aéroport, explique-t-il d’une voix brisée. Ils avaient des sabres ou des machettes. Tout le monde s’est enfui. Il y avait des casques bleus au bout de la rue, ils n’ont rien fait.
Girard et le capitaine Sauvée s’approchent des grilles et regardent quelques instants les cadavres dans la rue. Trois femmes et un adolescent. Les deux caporaux discutent avec les soldats français, les félicitent de leur calme peut-être, leur explique sans doute que la France n’a pas à s’interposer entre les belligérants, que la situation est plus compliquée qu’il n’y paraît.
"-Tu ne lis pas de polars, hein? raille gentiment D'entrerroches.
- Non, ça m'emmerde : il y a toujours un serial killer, des complotistes francs-maçons ou nazis, et un vieux flic bourru qui mènent l'enquête accompagné d'une jeune fliquette reubeu qui le trouve terriblement sexy. Ça m'emmerde, si tu savais.
- Tu as dû lire des mauvais polars.
- J'ai pourtant essayé de me fader ceux qui se vendent le mieux, les trucs qui font la une des magazines chaque année.
- C'est bien ce que je dis : tu as lu les mauvais polars" p. 209 😊
"...elle ne peut s'empêcher de penser que l'humanité porte en elle une violence impossible à faire taire".p.192