AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de photonoxx


Ayant fait la connaissance de Doug Peacock au travers du livre de Rick BassLes derniers Grizzlys”, et étant un ami d'Edward Abbey dont j'ai découvert les récits assez récemment, j'ai eu envie de faire plus ample connaissance.
Il s'agit donc ici d'un recueil de courts récits autobiographiques, avec en fil conducteur celui d'une expédition au Népal où l'auteur a bien cru voir les derniers jours de sa vie.
On retrouvera notamment dans ce recueil, pas mal de textes relatant son amitié avec Ed Abbey, avec le récit de la fin de vie de ce dernier en 1989, et de la virée épique où Doug et trois autres personnes se sont enfuis avec le corps de l'écrivain défenseur de la nature sauvage de l'ouest américain, pour l'enterrer illégalement au milieu du désert en Arizona afin de respecter ses dernières volontés.
Il parle aussi de la brouille qu'il y a eu entre lui et l'écrivain, quand celui-ci avoua s'être inspiré de lui pour le personnage de Hayduke, dans le Gang de la clé à molette, car évidemment, une autre partie de ses récits évoquent avec une certaine force, son expérience comme béret vert en 1967 et 1968 au Vietnam, période pleine de violence qui changera à jamais son avenir et sa vision du monde.
Parmi tant d'autres sujets, on y retrouvera bien sûr quelques rencontres avec les grizzlys, qu'il considérera comme son remède pour affronter le monde, et aussi divers témoignages de son amour pour la nature sauvage, à l'image d'Abbey, par la descente d'une rivière, ou sa traversée en solitaire d'un désert en Arizona servant aussi de champs de tir pour l'aviation américaine.
Au final, une lecture captivante de la vie de ce personnage entier menant une vie en quête de sens, et sur sa difficulté d'entretenir ses relations amoureuses et familiales, alors que le Vietnam déclenche encore une guerre dans sa tête 20 ou 30 ans après l'avoir vécue.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}