AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Laurent81


Ami personnel de Jim Harrison et surtout d'Edward Abbey, celui qui a inspiré le personnage de Hayduke dans le Gang de la clé à molette et accessoirement spécialiste mondial du grizzly et celui qui a conseillé Jean-Jacques Annaud lorsqu'il a tourné l'Ours, tout ça, ça vous pose un bonhomme.
Son pote Harrison le disait bien, je ne sais plus dans quel livre ou peut-être dans le film de François Busnel : "le paysage peut emporter tous les chagrins".

Après avoir respecté les dernières volontés d'Edward Abbey, après avoir enterré son père, après avoir reçu sa notification d'une invalidité de 100% pour stress post traumatique (appelé aussi syndrome du vétéran), suite à la guerre du Vietnam, il est temps de se reconstruire, de se reconnecter à soi par la marche, la solitude et le contact avec la nature sauvage et de trouver un équilibre entre l'amour des proches et ce besoin irrépressible de partir marcher. "Marcher, marcher encore. Les pieds feront l'instruction de l'âme".

Même si leurs relations étaient quelquefois compliquées, on voit bien à quel point Doug Peacock est affecté par la mort de son ami : "Abbey n'est plus et je suis encore là. Pourquoi et à quelle fin ?"
Et quel sens donner à sa vie lorsque le monde est devenu fou à lier sinon en se retirant dans les terres sauvages et en défendant autant que possible ce qu'il y reste de nature.

Un récit passionnant qui devrait plaire aux inconditionnels d'Edward Abbey, aux militants écologistes, aux marcheurs, aux pacifistes, aux amoureux de l'ouest américain, aux fans de la collection totem de Gallmeister...

Pour une raison que j'ignore, cette réédition a été l'occasion de changer le titre de ce texte édité à l'origine sous le titre une guerre dans la tête.

Challenge Totem.
Commenter  J’apprécie          192



Ont apprécié cette critique (19)voir plus




{* *}