Benoit Peeters nous a habitués à ses collaborations avec
François Schuiten, ici, le dessin d'
Aurélia Aurita est à l'opposé, brut, naturel, simple, aux antipodes de la minutie de l'adepte de l'Art Nouveau. Mais le scénario n'a lui aussi rien à voir avec ce qu'on connait de
Benoît Peeters. Il s'agit ici d'un récit autobiographique où il nous dévoile son autre passion : la grande cuisine.
On découvre qu'il s'agit même d'une deuxième vocation, on aurait pu ne jamais découvrir “La Fièvre d'Urbicande”, au lieu de ça, on se serait régalé dans son restaurant, sous d'autres étoiles, dans une fièvre de saveurs. J'ai cependant trouvé que le rapport entre son écriture de scénarios de bande dessinée et cette cuisine raffinée n'était pas assez mise en avant. Ce récit est touchant, intime, et il nous donne la preuve que la création est le résultat d'un esprit ouvert, inventif, et quelque soit le domaine, un artiste est un artiste. Là dessus,
Benoît Peeters est resté un peu trop modeste, il aurait presque fallu que cette histoire soit écrite par un oeil extérieur.
Heureux de découvrir
Benoît Peeters sous un nouveau jour. de plus, cette histoire de goûts et de saveurs m'a fait saliver.
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