Jeûne et jolies

J'ai eu le plaisir de retrouver ici la même atmosphère que dans le premier volume des Dames du Mardi, En Route pour Compostelle. La même atmosphère, mais aussi la même construction avec un séjour qui est avant tout excuse pour réunir les cinq femmes et les placer dans des situations drôles ou émouvantes selon les besoins du récit.

Le style est simple et agréable, ça se lit tout seul. On papillonne d'un sujet à l'autre, d'un personnage à l'autre sans qu'on n'ait jamais l'impression qu'il risque de se passer quoi que ce soit de dramatique : le ton est résolument à la comédie, même lorsque l'auteur aborde des sujets plus sérieux comme la quête du père, la difficulté à reprendre son indépendance après une séparation, etc.

La cure en elle-même n'est qu'un prétexte, un cadre pour l'histoire et en dehors de quelques anecdotes, on n'apprend pas grand-chose sur le sujet, mais on se moque allègrement du phénomène à la mode que c'est devenu.

J'ai passé un bon moment de détente avec ce roman sans prétention.