- Tu sais Ludovic, je suis persuadée qu’il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets.
- C’est de toi ?
- Non, de BigFlo et Oli...
Il rit.
- Tu penses vraiment que c’est d’eux ?
Il a toujours l’air si sérieux... Je vous ai déjà dit qu’il était beau ? (Comment ça je radote ?). — Je vais tenter de frotter cette vilaine tâche avec du gel douche, dit-il. — J’ai du détachant, je pense qu’il vaudrait mieux partir là-dessus. — Oh. Merci, ce serait peut-être préférable, oui. Je tente de rentrer dans la salle de bain (Salle d’eau pardon ! Stéphane Plaza ne me pardonnerait pas une telle erreur, déjà qu’il n’y a qu’une simple vasque...), mais il se trouve entre moi et la porte. Il y rentre donc en premier et je l’y suis. Dans ce mètre carré de douche-lavabo-toilettes, nous nous trouvons très vite à l’étroit. Je fouille dans ma trousse de secours et en sort le détachant. Je ressors la première et il me suit dans la foulée.
Ma mère me dit qu'on ne choisit pas quelqu'un comme cela. Que l'amour ne se contrôle pas. Que lorsqu'on tombe amoureux, on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait. Alors si l'on aime vraiment, on affronte la vie ensemble.
Le chemin sera sûrement plus difficile pour moi que pour d'autres, mais [...] il n'est pas sans issue, [...] il faut se retrousser les manches et garder espoir.
- Faire passer le bien être des autres avant le sien, je ne suis pas certain que beaucoup puissent le faire.
- Je pense qu'à partir du moment où l'on ailme suffisamment les gens, on ne se pose même pas la question en fait.
On me dit souvent que je suis encore une grande enfant. Mais vous savez quoi, ça me va parfaitement ! Je ne le prends pas mal, c'est même tout le contraire. Je me dis toujours que si les gens gardaient un peu de l'enfant qu'ils ont été en eux, le monde serait beaucoup moins moche.
La vie ce n'est pas le monde des Bisounours, et si tu ne montres jamais les dents, tu te feras marcher dessus toute ta vie.
Il y a des sujets qui nous animent et sur lesquels on n'acceptent pas de lâcher du lest.