A chaque fois que je lis un livre de
Pierre Pelot, j'en ressort toujours avec la même impression : quelle plume ! Mais qu'est-ce que c'est lourd à digérer ! Celui-là ne fait pas exception. Je dirais même qu'il est tout en haut de la pile. Même si je suis vosgienne, le patois vosgien du XVIIème siècle a quelques difficultés à passer !
Le livre se décompose en deux histoires : celle de Lazare, un peu après la tempête de 1999, et celle de Dolat, au XVIIème siècle. L'histoire la plus importante est celle de Dolat, qui, au passage, nous donne une peinture de la guerre de Trente Ans. Ne vous attendez pas à y lire beaucoup de bonheur. Tout y est noir, jusqu'au bout des ongles, aucune lumière au bout du tunnel. L'écriture, magistrale, n'épargne pas le lecteur. Les scènes de torture, les blessures, sont d'un réalisme impressionnant. On peut y sentir l'odeur du sang.
Cependant, les descriptions, même magnifiquement menées, m'ont régulièrement perdue. J'ai perdu le fil à plusieurs reprises, j'ai eu beaucoup de peine à raccrocher les wagons. Les destinées de Dolat et Apolline sont parfois floues.
Je ne regrette pas cette lecture, mais elle m'a donné du fil à retordre.
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