>
Critique de jamiK
Dave Shane et ses compagnons reviennent à Siloam dans le but de sauver la ville de l'emprise de Jeroham est ses sbires de l'armée, transformés en mafieux, racketteurs des vaincus de la guerre de sécession. Mais c'est trop tard, le problème est déjà réglé. Avant la guerre, Dave Shane et ses amis n'étaient qu'une bande de bons à riens, pendant la guerre, il ont fait leur boulot, et plutôt bien puisque Dave est vite monté en grade. Il revient en sauveur et se retrouve à nouveau un bon à rien. Il va lutter contre l'humiliation, Dylan Stark choisit le camp du mal aimé et va l'aider à se réhabiliter.
Le démarrage est tout en atmosphère, les intempéries, les regards, les non-dits, tout se passe sans les mots, rien qu'une ambiance lourde superbement mise en place par des images soigneusement décrites. Et puis il y a les hommes de Jeroham à transférer à la grande ville pour s'y faire juger, une expédition dans les collines de l'Arkansas, avec une bande d'indiens rebelles assoiffés de violence qui rôde dans le coin. Dans tout bon western qui se respecte, il y a des indiens, on a attendu le sixième tome et les voilà enfin... le ton change un peu, la référence aux grands western des années 50 est plus évidente, mais les relations entre les personnages, naufragés de la vie, restent toujours au coeur du récit. Arrivé au sixième tome, je suis toujours étonné par la modernité de cette série. Pierre Pelot, dans une série “de gare” soigne son style, c'est assez surprenant pour ce genre de publication d'y trouver autant de qualité littéraire, de soin et de finesse, dans le style, on est plus proche de John Steinbeck que d'Henri Vernes (publié dans la même collection à la même époque), c'est très visuel, il n'y a qu'un véritable moments d'action dans chaque épisode, mais il toujours est amené intelligemment, laissant l'ambiance profondément travaillée nous y préparer. Je ne me lasse pas de cette série. Je me surprends à lire des romans westerns… et à y prendre beaucoup de plaisir.
Le démarrage est tout en atmosphère, les intempéries, les regards, les non-dits, tout se passe sans les mots, rien qu'une ambiance lourde superbement mise en place par des images soigneusement décrites. Et puis il y a les hommes de Jeroham à transférer à la grande ville pour s'y faire juger, une expédition dans les collines de l'Arkansas, avec une bande d'indiens rebelles assoiffés de violence qui rôde dans le coin. Dans tout bon western qui se respecte, il y a des indiens, on a attendu le sixième tome et les voilà enfin... le ton change un peu, la référence aux grands western des années 50 est plus évidente, mais les relations entre les personnages, naufragés de la vie, restent toujours au coeur du récit. Arrivé au sixième tome, je suis toujours étonné par la modernité de cette série. Pierre Pelot, dans une série “de gare” soigne son style, c'est assez surprenant pour ce genre de publication d'y trouver autant de qualité littéraire, de soin et de finesse, dans le style, on est plus proche de John Steinbeck que d'Henri Vernes (publié dans la même collection à la même époque), c'est très visuel, il n'y a qu'un véritable moments d'action dans chaque épisode, mais il toujours est amené intelligemment, laissant l'ambiance profondément travaillée nous y préparer. Je ne me lasse pas de cette série. Je me surprends à lire des romans westerns… et à y prendre beaucoup de plaisir.
Acheter ce livre sur
