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Critique de domisolinde


Une amie m'a prêtée ce livre, totalement hors de mon champ habituel, et dont je n'avais jamais entendu parler (honte à moi).
La couverture avait un petit quelque chose de Fluide Glacial, entre caricature et dessin satirique. J'ai plongé dedans tête baissée, et je ne l'ai pas regretté.
"Mr Malaussène est demandé au bureau des réclamations". Parce que le dit Malaussène, il a un travail pas commun : tête de turc, bouc émissaire, punching ball et j'en passe. Dès les premières pages, on plonge dans une galerie de personnages hauts en couleurs, comme l'accumulation sur les étagères de Thérèse, l'une des "enfants" du personnage principal. Une collection choisie et éclectique, entre l'Arabe sympathique, l'homosexuel fashion victim, la journaliste bombasse, le patron , jusqu'au chien épileptique - et médium.
Et on tourne les pages, on tourne les pages, et on se laisse emporter par une verve jubilatoire, une loghorrhée incoercible, une loquacité truculente, qui nous laisse le cerveau essoufflé mais ravi.
Ce n'est qu'à la page 180 que l'enquête se révèle vraiment, mais c'est un marathon qui se court facilement. Car oui, il y a des meurtres, mais ce n'est pas qu'un polar vous l'aurez compris. C'est de l'humain, de la sueur, du sang, de l'amour dans tous les coins de pages, amour fraternel, maternel, amical, animal, rêvé, fantasmé! Et cette fois tant pis pour Zola. Je préfère Pennac. Na.
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