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Les Malaussène tome 1 sur 9
EAN : 9782070403691
286 pages
Gallimard (03/10/1997)
4.05/5   6500 notes
Résumé :
Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d'un grand magasin parisien où il est chargé d'apitoyer les clients grincheux.
Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d'attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s'il n'y avait que ça !
Quand on est l'aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (295) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 6500 notes
De la dérision, de la fantaisie, de l'impertinence, du rocambolesque mais aussi de la fragilité de l'enfance, de l'éclatement de la famille, de la gravité des évènements …il y a tout ça dans ce premier opus de la saga Malaussène où le narrateur, Benjamin Malaussène, affublé du costume de chef de tribu quelque peu trop grand pour lui, devient le moteur malgré lui d'un conte policier moderne. Car à veiller sur sa famille en racontant des histoires d'ogres, Benjamin va découvrir que la fiction peut prendre des airs de réalité.

Oui c'est vraiment un drôle de type ce narrateur qui attire sur lui toutes les flèches perdues : non seulement il a été un bon fils suppléant une mère absente, un frère prévenant qui se consacre à sa fratrie, un employé martyr subissant la colère des clients …mais il doit en plus se débattre avec un poseur de bombes qui cherche à l'incriminer dans une série de meurtres violents, des flics suspicieux, une hiérarchie méprisante et de jeunes frères et sœurs qui malgré eux font de la vie de Ben une véritable odyssée burlesque et distrayante.

Qu'est-ce qui tend à rendre ce récit fantaisiste cohérent et jubilatoire ?
Paradoxalement le ton résolument extravagant qui abolit les règles de la vraisemblance. On se laisse facilement corrompre par le réalisme évaporé qui règne dans ce roman. Mais si on se laisse séduire c'est parce que le récit bénéficie d'une réelle construction de l'intrigue, une trame assise sur un ressort narratif.
Et certainement la galerie de doux dingues qui peuplent l'univers de Pennac, au premier desquels Benjamin Malaussène. Auréolé de l'image d'innocent persécuté, le narrateur déploie toutes les facettes de l'humanité, forçant la compassion et l'empathie dans des situations cocasses, assouplissant par là même les tentatives de raisonnement du lecteur.

Tout est réuni pour en faire un roman divertissant : le comique des situations, le rythme vif, la plume tonique, Daniel Pennac a le don de rendre ses improbables personnages attachants et les faits tragiques légers.
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J'ai en ce moment une folle envie de rire, de littérature détente et joyeuse. Sans réel penchant pour cette littérature dite feelgood, j'exclus donc d'entrée de jeu Grimaldi, Giuliano, Legardinnier et consorts. Je questionne Babelio (formidable bibliothèque !) et on me propose Pennac et La fée carabine. Jamais lu Pennac, pourquoi pas me dis-je. Commençons donc par le premier volet de cette saga mallausène. Les avis sont élogieux en plus (4.04/5: pas mal).

Soyons cash et direct: je n'ai pas aimé ce livre. Je m'attendais à lire une histoire joyeuse et drôle, je l'ai trouvée manichéenne au possible et tirée par les cheveux.
L'histoire est celle de Benjamin Mallausène, l'ainé d'une famille où la mère disparait à tout bout de champ, où les enfants n'ont pas de père et vivent seuls avec cet ainé qui les surveille de son deux pièces en haut. Benjamin travaille dans un grand supermarché, il sert de tête à claque à son boss au service réclamation, puis de bouc émissaire après l'explosion de bombes dans le magasin. Ben aime séduire les jolies pickpockets dans les rayons qu'il surnomme Tante Julia. Il renverse la tante Julia dans son deux pièces à côté de son chien Julius et la scène x se termine en orgie devant les gosses (frères et soeurs) qui mâtent la scène. Au milieu de cette orgie hallucinante, des jurons en latin viennent pimenter la scène. Oui ce passage m'a semblé terriblement surréaliste (et on me dit qu'Au bonheur des ogres est lu à l'école, suis-je la seule à être choquée?)

La suite est tout autant loufoque et déjantée à souhait. Avec un vocabulaire pas évident à suivre et une histoire qui m'a semblée quelque peu sans queue ni tête. Je me demande alors si un Grimaldi ne me réussirait pas encore mieux qu'un Pennac.

J'abandonne donc Au bonheur des ogres, La fée carabine était peut-être plus accessible et dans mes cordes, je n'en saurai rien car j'en resterai là. C'est dommage, je me faisais une autre idée de cet auteur... Pennac...

Je serai donc la vingt deuxième chronique grise sur deux cent cinquante-six arc en ciel.

Et si jamais vous vous demandez quel livre m'a fait rire dans ma vie de lectrice (et de très bon coeur), je vous citerai ces quelques pépites, aveu de coccinelle:
- le grand méchant renard (Renner);
- Les gens sont les gens (Carlier);
- Des femmes qui tombent (Desproges);
- Une femme au téléphone (Fives)
- le serpent majuscule (Lemaitre);
- Vieux, râleur et suicidaire (Backman);
- Stupeurs et tremblements (Nothomb);
- La famille Martin (Foenkinos);
- Trente-six chandelles (Rogier);
- La police des fleurs et des arbres (Puèrtolas)
...
Et si on se donnait rendez-vous en commentaire pour agrandir cette liste de livres trop bons pour le moral? Cela fait tant de bien d'être parfois juste heureux en lisant et puis la littérature c'est aussi ce voyage-là, vers des contrées heureuses et joyeuses.
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Très éclectique dans mes choix littéraires, je ne suis attachée à aucun genre en particulier. Pourtant, la lectrice volage que je suis est, pour ce second rendez-vous, totalement et définitivement conquise par un auteur. Daniel PENNAC. Rien que sur son nom, je sais que la balade tiendra ses promesses.

Au Bonheur des Ogres... un roman sans prétention, enlevé, plein d'humour, oeuvre d'un auteur de talent qui ne "s'écoute pas écrire".
Ni longueurs, ni lourdeurs, on est immédiatement plongés dans le coeur de l'histoire. A aucun moment je n'ai été tentée de deviner l'issue de l'intrigue tant chaque passage était en lui-même riche d'intérêt et de surprise.

Monsieur PENNAC, une fois encore, vous m'avez épatée !
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Cher Benjamin Malaussène,
Il y a bien longtemps que je ne vous avais pas écrit. Quelques infidélités livresques à droite à gauche mais, vous voyez, on revient toujours à ses premières (ou presque) amours. Et cette fois j'ai décidé de prendre les choses dans l'ordre : j'ai enfin lu le premier volume de votre saga familiale bellevilloise. Après La Fée Carabine, La petite marchande de prose et Monsieur Malaussène, je me suis plongée dans la genèse de votre généalogie littéraire, là où tout a commencé : au Grand Magasin. Si j'ai bien compris, il ne s'agissait pas de votre premier emploi, mais c'est bien là qu'a démarré votre pétaradante carrière (que dis-je, votre vocation) de Bouc Émissaire. Convoqué vingt fois par jour au Bureau des Réclamations, vous êtes chargé de pleurnicher avec réalisme pour apitoyer les clients plaintivo-réclamants et faire en sorte qu'ils renoncent à leurs doléances sonnantes et trébuchantes. Pas très glorieux mais efficace, vous êtes passé maître ès compassion clientèlesque. Mais de doléance à condoléance, il y a un "con" qui vous joue un sale tour : une bombe explose au rayon jouets, un mort. Quelques jours plus tard, une deuxième au rayon shetland, un autre mort. Puis une troisième, une quatrième, avec chaque fois un macchabée à la clé. Et qui est accusé ? Je vous laisse deviner. Et comme si votre vie professionnelle ne vous la compliquait pas assez, votre vie, vous devez encore gérer ("éduquer", dans la version optimiste ; "étrangler", les jours où vous êtes tenté de glisser du côté obscur de la force) votre tribu de demis-frères et soeurs cadets (mais quel est donc ce paradoxe de vous prénommer Benjamin alors que vous êtes l'aîné...), depuis que votre mère à tous est partie "se reposer" au bras d'un sieur Robert, probable futur père du prochain rejeton Malaussène. Sans compter la crise d'épilepsie de Julius le chien et votre relation tout aussi spasmodique mais pas incestueuse avec "tante Julia", la rousse lionne. Et donc j'ai trouvé dans ce premier volume des annales malausséniennes la plupart des ingrédients des histoires futures : crimes horribles, mésaventures loufoques, fratrie remuante, Belleville bigarrée, lexique inventif et truculent, amour, tendresse et catastrophes invraisemblables. Un bonheur de vous retrouver, ou plutôt de découvrir vos origines (un peu comme on s'attendrit sur les photos d'enfance de son amoureux scotchées jaunies dans les albums de belle-maman), mais un (tout petit) bémol quand même : pour cette première rencontre, je vous ai trouvé un peu lésineur sur le baroque burlesque et le pittoresque bellevillois, la faute sans doute à trop de bombes dans cette histoire pour y ajouter encore des feux artificiers. Et c'est là que, paradoxalement, je suis heureuse d'avoir fait votre connaissance alors que vous aviez un peu maturé et que vous ne craigniez plus de vous lâcher toute exubérance dehors. Malgré cela, je me répète, mais sachez que je vous aime, cher Benjamin, et que vous lire est toujours un grand moment de bonheur (n'en déplaise aux ogres). Et quoi qu'en dise tante Julia, il me tarde de vous retrouver dans cet épisode au titre prometteur "Aux fruits de la passion" pour d'autres aventures hautes en couleurs.
Malaussènement vôtre (si je puis me permettre – j'aurais adoré être de la famille),
Viou
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Dans la famille Malaussène, je demande Benjamin, le grand-frère ! Celui qui, pendant que leur mère est partie en faire un petit dernier avec son nouvel amant, s'occupe de sa nombreuse fratrie : Louna, enceinte, qui se demande si elle gardera le bébé, Clara, qui passe le bac, Thérèse, qui regarde les astres en jouant les Cassandre, Jérémie, qui a toujours plein d'idées, et le Petit, qui louche en dessinant des ogres Noël ! Benjamin, c'est également le maître de Julius, le chien épileptique qui ne prend jamais de bain. Et enfin, c'est le bouc émissaire du grand Magasin, qui fait s'apitoyer sur son sort les clients mécontents. Et en bon connaisseur de la nature humaine, Benjamin est un bouc très efficace. le problème, ce sont ces bombes qui explosent dans le Magasin partout où il passe. Ce n'est pas tellement lui qui est visé par les bombes, ce n'est pas tellement qu'on croit qu'il les pose (bien qu'étant un bouc émissaire, on aurait tendance à tout lui coller sur le dos), il n'empêche que des bombes explosent et que des petits vieux pas tellement recommandables meurent...

Au bonheur des ogres est le premier tome de la fameuse saga Malaussène. C'est drôle, émouvant, loufoque, irrésistible. Ce n'est pas de la grande littérature, il n'empêche qu'on se retrouve emporté dans la gouaille des grandes envolées de Pennac, qui nous trimballe dans Paris en compagnie d'une famille déjantée mais unie. L'intrigue n'est pas dénuée de suspense, et le texte est truffé de jeux de mots ou d'associations inattendues qui font mouche et font sourire. L'ensemble prône les valeurs de la morale, de l'amour (de la famille mais celui du couple également, l'amitié...) en tant que valeurs primordiales, et Benjamin se pose en champion de l'auto-dérision à la poisse tenace.
Bref, je prends toujours beaucoup de plaisir à redécouvrir les aventures de la "tribu" Malaussène et de leur écosystème. C'est sur que ça ne changera pas le monde, mais ces lectures permettent de passer des moments agréables et amusants !
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Citations et extraits (138) Voir plus Ajouter une citation
— Monsieur Malaussène est demandé au bureau des Réclamations.
Une voix de brume, tout à fait comme si les photos de Hamilton se mettaient à parler. Pourtant, je perçois un léger sourire derrière le brouillard de Miss Hamilton. Pas tendre du tout, le sourire. Bon, j'y vais. J'arriverai peut-être la semaine prochaine. Nous sommes un 24 décembre, il est seize heures quinze, le Magasin est bourré. Une foule épaisse de clients écrasés de cadeaux obstrue les allées. Un glacier qui s'écoule imperceptiblement, dans une sombre nervosité. Sourires crispés, sueur luisante, injures sourdes, regards haineux, hurlements terrifiés des enfants happés par des pères Noëls hydrophiles.
— N'aie pas peur, chéri, c'est le Père Noël !
Flashes.
En fait de Père Noël, j'en vois un, moi, gigantesque et translucide, qui dresse au-dessus de cette cohue figée sa formidable silhouette d'anthropophage. Il a une bouche cerise. Il a une barbe blanche. Il a un bon sourire. Des jambes d'enfants lui sortent par les commissures des lèvres. C'est le dernier dessin du Petit, hier, à l'école. Gueule de la maîtresse : « Vous trouvez normal de dessiner un Père Noël pareil, un enfant de cet âge ? » « Et le Père Noël, j'ai répondu, vous le trouvez tout à fait normal, lui ? » J'ai pris le Petit dans mes bras, il était bouillant de fièvre. Il avait si chaud que ses lunettes en étaient embuées. Ça le faisait loucher encore davantage.
— Monsieur Malaussène est demandé au bureau des Réclamations.
M. Malaussène a entendu, bordel ! Il est même au pied de l'escalator central. Et il s'y serait déjà engagé s'il n'était cloué sur place par la gueule noire d'un canon rayé. Parce que c'est moi qu'il vise, le salaud, pas d'erreur possible. La tourelle a tourné sur son axe, s'est immobilisée dans ma direction, puis le canon a levé le nez jusqu'à me fixer entre les deux yeux. Tourelle et canon appartiennent à un char AMX 30, télécommandé par un vieillard d'un mètre quarante qui manipule l'engin à distance, en poussant des petits gloussements émerveillés. C'est un des innombrables petit vieux de Théo. Réellement très petit, absolument vieux, repérable à cette blouse grise dont Théo les affuble pour ne pas les perdre de vue.
— Pour la dernière fois, grand-père, remettez ce jouet à sa place !
La vendeuse gronde avec lassitude derrière le rayon des jouets. Elle a la gentille tête d'un écureuil qui aurait conservé ses noisettes dans ses joues. Le vieillard crachote un refus d'enfant, son pouce sur le bouton de la mise à feu. Je claque un garde-à-vous impeccable et dis :
— L'AMX 30 est dépassé, mon Colonel, bon pour la ferraille ou l'Amérique latine.
Le petit vieux jette un regard désolé sur son joujou, puis, d'un geste résigné, me fait signe de passer. Le sourire de la vendeuse me dédie un brevet de gérontologie. Cazeneuve, le flic de l'étage, surgit du sol et ramasse le char d'un air rageur.
— Décidément, il faut toujours que tu foutes la merde, Malaussène !
— Ta gueule, Cazeneuve.
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Les horaires de la vie devraient prévoir un moment, un moment précis de la journée,où l'on pourrait s'apitoyer sur son sort [...]un moment parfaitement libre, une plage déserte où l'on pourrait mesurer l'étendue du désastre. Ces mesures dans l'œil, la journée serait meilleure, l'illusion bannie, le paysage clairement balisé.
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Efforçons-nous de penser juste."Louna est arrivée à terme": pudique optimisme pour désigner ce qui est en fait le début de nouvelles catastrophes. Parce que des jumeaux , ne nous leurrons pas, c'est deux bouches de plus à nourrir, quatre oreilles à distraire, une vingtaine de doigts à surveiller, et des états d'âme en pagaille à éponger, encore et encore! ...... Dés qu'ils auront cinq ans, je les foutrai au turf, les jumeaux! Voilà ce que je ferai! Amputations et mendicité! Et que ça rapporte, Hein! Si vous voulez bouffer autre chose que vos assiettes vides!
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- Dis voir, Ben, est-ce que tu pourrais me dire pourquoi cette saloperie de participe passé s'accorde avec ce connard de C.O.D. quand il est placé avant cet enfoiré d'auxiliaire être?
- " Avoir", Jérémy, devant l'auxiliaire " avoir".
- Si tu préfères. Théo est pas foutu de m'expliquer.
- Moi, la mécanique... fait Théo avec un geste évasif.
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Je reçois le coup de plein flanc. Pas le temps de reprendre mon souffle qu’une autre attaque, frontale, cette fois, m’envoie au tapis. Je n’ai plus qu’à me mettre en boule, me rassembler au maximum, laisser pleuvoir, attendre que ça passe tout en sachant que ça ne passera pas. Et ça ne passe pas ; ça me tombe dessus de tous les côtés à la fois. L’image qui me vient alors est celle de ces marins américains dont le bateau s’est fait couler quelque part dans le Pacifique, vers la fin de la guerre. Les hommes à la mer s’étaient agglutinés, pour faire bloc, et flottaient en se tenant les coudes, comme une immense flaque humaine. Les requins avaient attaqué cette galette en commençant par les bords, grignotant, grignotant, jusqu’au cœur.

C’est exactement ce que Stojil est en train de me faire. Il a repoussé mes forces autour de mon roi et attaque de tous les côtés à la fois. Cette capacité qu’il a de jouer simultanément des diagonales et des perpendiculaires indique le Stojil des grands soirs. Tant mieux, d’ailleurs, car quand il ne voit pas, Stojil, il triche ! Le seul type au monde capable de tricher aux échecs. Toutes ses pièces chevauchent deux ou trois cases, la vue de l’adversaire se brouille, le monde chavire, le moral tomba zéro, car la vraie mort des valeurs, c’est un échiquier flou. Ce soir, pas besoin de ça. Il voit ! Il voit et j’admire. Toutes ses attaques se font à la découverte. Un cheval fait son bond de crabe et le fou jaillit par en-dessous, aussi net et inattendu qu’une lame. Le cheval, en retombant, plante aussi sa fourchette dans sa part de gâteau. Si je gare ma jambe, on me bouffe le bras, si je rentre la tête, je meurs étouffé. Pas à dire, c’est le Stojil des grandes nuits.
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À l'occasion de la 19ème édition du salon "Lire en Poche" à Gradignan, Daniel Pennac vous présente son ouvrage "Le cas Malaussène Vol.2 : Terminus Malaussène" aux éditions Gallimard.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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